The Good Business
Ouvert en décembre dans le quartier de Fitzrovia à Londres, le premier espace de coworking de la jeune entreprise Maslow, Mortimer House, a tout du boutique-hôtel chic, y compris un restaurant healthy à tomber.
A la manière de Kwerk à Paris, Maslow se lance dans le coworking chic et investit des espaces à l’architecture travaillée. Entre de bonnes mains, cette jeune entreprise fondée par Guy Ivesha, un Britannique qui a fait ses classes à New York, (où il a participé au redéveloppement et la réouverture du Plaza), vient d’ouvrir son premier espace à Londres, Mortimer House, dans le quartier rock’n roll de Fitzrovia.
Designé par les architectes new yorkais du studio AvroKO, Mortimer House ressemble à s’y méprendre à un boutique-hôtel typique de la capitale britannique. Plutôt que de se lancer dans un business de l’hôtellerie où la concurrence est féroce, Ivesha a pris en marche le wagon du coworking, un filon en pleine croissance, dont les parts de marché n’ont pas toutes été distribuées, sans perdre ses réflexes acquis dans le monde de l’hospitality. Malin ! Le résultat est fonctionnel est élégant.
Autre similitude avec l’hôtellerie, si elle abrite tout de même quatre étages de bureaux, Mortimer House ne se contente pas d’empiler les espaces de travail. On trouve un loft au dernier étage pour les réunions et les afterworks, un studio au sous-sol et une salle de gym qui propose cours de yoga et pilates. Ouvert au public, un restaurant de 90 couverts aux spécialités healthy, Mortimer House Kitchen, vient compléter le tableau.
Mortimer House est le premier espace de coworking de Maslow, et certainement pas le dernier ! Guy Ivesha prospecte déjà à New York, Los Angeles et de grandes villes européennes. Bientôt une « Maison du Sentier » à Paris ? Une chose est sûre, vous n’avez pas fini d’entendre parler de Maslow…
Maslow’s Mortimer House
De 100 à 5 600 £ / mois.
37-41 Mortimer Street.
www.mortimerhouse.com
Autour du Mortimer House, nos spots favoris dans le quartier de Fitzrovia :
Extrait du city-guide de The Good Life consacré à Londres. Par Geneviève Brunet et Thomas Jean.
Pour diner, Portland : Le principe est simple : trouver les meilleurs produits possible et les cuisiner de la manière la plus simple qui soit. Ce qui n’empêche pas de faire marcher son imagination et d’y mettre tout son coeur. Une salle carrée et limpide, murs blancs et bois clair, où l’on voit officier Merlin Labron-Johnson, penché sur son tartare de maquereau avec panna cotta de chou-fleur ou sur des champignons cachés sous un sabayon à la bière… L’équipe de Portland a tout bon : dès son ouverture, elle a décroché une première étoile qui salue le meilleur de la cuisine moderne, sans prétention ni snobisme, mais avec gentillesse, bon sens et prix doux. Un sans-faute.
Pour bruncher, Riding House Café : Ne pas prendre ombrage du service un chouïa nonchalant. S’imprégner, plutôt, de l’esprit « dimanche à la coule » qui sourd de toutes les tablées. Les trentenaires bon teint de Fitzrovia qui trustent les lieux s’y retrouvent en bande, trinquant aux jus détox tout en commandant de saines salades. Avalanche de graines et de superfruits ! Les plus jouisseurs, toutefois, s’autoriseront des lasagnes de homards arrosées de Bloody Mary. Quant au cadre tout en couleurs cool – canard, pistache, framboise écrasée – et rusticité boisée – panneaux et planchers du plus bel effet –, il vous donnerait presque envie de rester là jusqu’à la nuit.
Pour déjeuner, Koba : Le quartier de Fitzrovia a fait son coming-out libertaire dans les années 70, celui des poètes et des musiciens. On y trouve beaucoup de lieux de concerts, de pubs tamisés et de speakeasys, mais toujours discrets, à l’image de cet élégant barbecue coréen niché derrière une façade noire et pourtant renommé depuis plus de dix ans parmi les amateurs. Koba vient de s’offrir un nouveau look, signé de l’agence Elephant, à Séoul. Sous une longue verrière, béton, bois et céramique blanche laissent toute la place au service zen et aux délicieux plats crus artistiquement présentés, à faire rôtir sur son grill perso. Tout est frais, goûteux, léger. Dépaysant.
Le City-Guide Londres de The Good Life, disponible sur le Good Concept Store.
Lire aussi
Coworking : un 4e Spaces à Paris, rue Réaumur !
Mama Works à Lyon : le coworking autrement !
Kwerk : le poids lourd du coworking s’offre un nouvel espace à Paris
Nextdoor : le coworking sauce Bouygues n’a peur de personne
WeWork, la plateforme communautaire pour entrepreneurs qui cartonne