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L’artiste/styliste/directrice artistique Inès Hadj-Hacène a imaginé une version all white des célèbres mocassins Orsay de Paraboot.
Inès Hadj-Hacène, artiste montpelliéraine basée à Marseille, est une touche-à-tout, du stylisme à l’édition (le magazine TRICE créé avec sa sœur), mais surtout la peinture. Ses œuvres jouent sur le contraste entre les couleurs, vives et/ou pastel, toujours douces et joyeuses, et les visages, mélancoliques, durs, froids, de ses sujets. Elle réinterprète notamment la Marianne avec l’envie de « montrer la femme indépendante [qu’elle] a toujours voulu être, et [qu’elle] est aujourd’hui ». Une artiste dans l’air du temps, qui monte qui monte, jusqu’à attirer l’attention de Paraboot, institution plus que centenaire du soulier made in France, qui a demandé à Inès Hadj-Hacène de revisiter l’un de ses modèles iconiques.
L’artiste, qui aime flouter les frontières du genre, a forcément jeté son dévolu sur le mocassin Orsay. Emblématique pièce du vestiaire féminin, mais à l’allure très virile, fortement inspirée par son pendant masculin, le Reims, dont elle reprend les proportions.
Pour l’occasion, Hadj-Hacène a revisité les Orsay de Paraboot en mode « all white » qui contraste avec une semelle gomme noire. La doublure « chrome free » entièrement blanche renforce l’aspect monolithique de la paire.
Pour plonger un peu plus dans l’univers de Paraboot, adulée par les Japonais, George Clooney ou encore Johnny Depp, rendez-vous page 198 du dernier numéro de The Good Life, avec un roman-photo au cœur de l’usine de la marque à Saint-Jean-de-Moirans (Isère).
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