Dans le territoire des 4×4 autant à l’aise à la ville qu’en pleine nature, la Mercedes Classe G (G pour Geländewagen, « tout terrain » en français) occupe un statut très particulier. Presqu’un cas d’école tant elle semble défier les effets de mode qui auraient pu tenter le constructeur de la remplacer par un autre modèle. La Classe G — toujours produite chez l’Autrichien Steyr Daimler Puch — a beau avoir connu six phases évolutives ; sa ligne n’a pour ainsi dire pas bougé d’un iota, fidèle à son charme « fondamental ».
Juste la calandre a-t-elle connu des modifications en 1990 mais ces vitres en verre plat et sa carrosserie hyper cubique qui semble réalisée à partir de tôles pliées continuent de séduire. Et bien plus encore puisque la Classe G est même devenue l’objet de « délires » stylistiques au sein même de Mercedes, face à la demande croissante d’une clientèle portée sur une certaine extravagance et qui n’hésitait pas à faire préparer la belle de son côté.
La Mercedes Classe G sous toutes ses formes !
Résultat, le constructeur a sorti quelques extrapolations toutes plus incroyables les unes que les autres : Siglées AMG avec un V12 de 6,3 l, carrément bodybuildées dans cette version dite-au carré (G500 4×42) digne d’un monster truck, quand il ne s’agit d’aller très loin dans l’hyper-luxe avec cette Maybach G650 Landaulet (le 4×4 le plus cher au monde : 500 000 €).
Ou bien encore de la transformer en pick-up à 6 roues motrices (6×6), idéal pour les dunes de Dubai. On est bien loin, direz-vous, de la version 2,4 l diesel développant 72 CV. Et pourtant, le caractère infatigable de l’auto devrait bien permettre d’en voir encore circuler quelques une dans des campagnes escarpées. Paradoxalement au regard des éditions plus récentes qui, quant à elles, sont cantonnées à franchir les dos d’ânes des agglomérations urbaines.
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