The Good Business
Avec un peu d’avance, le NoMad a ouvert ses portes il y a quelques jours dans le quartier de Downtown Los Angeles. Localisation, décoration, cuisine, il a tout pour plaire.
The Good Life le plaçait parmi ses ouvertures d’hôtels les plus attendues en 2018. Le nouveau bijou du Sydell Group accueille ses premiers clients depuis quelques jours.
Downtown est le quartier favori de The Good Life à Los Angeles, et c’est ici, à l’intérieur d’un building historique, le Giannini Place que l’on trouve le NoMad LA : 241 chambres, un bar avec cocktails signatures du mixologue Leo Robitschek – le même qu’au NoMad de New York, le troisième meilleur bar du monde, tout de même – et une piscine en rooftop avec une vue imprenable sur la cité des anges. Clou du spectacle, Daniel Humm et Will Guidara, de l’Eleven Madison Park (NYC), rien de moins que l’une des meilleures tables de la planète, s’occupent de la restauration.
Avec un mélange détonnant de grands noms, d’une localisation idéale et d’une ouverture en toute discrétion qui ont déjà fait le succès de son prédécesseur New Yorkais, le NoMad Los Angeles est sur les bons rails.
La maestria de Jacques Garcia
L’architecture d’intérieure raffinée du NoMad de New York est également l’un de ses points forts. C’est aussi le cas à Los Angeles ! Moins posh que sur la east-coast, la déco du NoMad LA est toute aussi réussie. Encore une fois, c’est l’architecte français Jacques Garcia, aidé par le Studio Be-pôles dans la curation et le design sur-mesure du mobilier, qui s’est chargé de donner une âme à l’hôtel.
En s’inspirant du passé italien de la bâtisse, Garcia a imaginé un ameublement néoclassique remis au goût du jour, s’appuyant sur une palette de couleurs allant du marine au doré, que l’on retrouve sur le plafond d’origine. Ont été conservés également, puis fondus dans le nouveau design, les colonnes doriques ainsi que les sols en marbre. Flirtant sans conclure avec le kitsch, le lobby est à couper le souffle, un modèle de luxe velours sophistiqué.
Dans les chambres, le mobilier – des œuvres d’art en réalité – du Studio Be-pôles, est sublimé par une lumière omniprésente. L’addition de tons pastel aux dorures et les clins d’œil fifties qui voisinent avec des tapisseries aux motifs excentriques et des pièces rouge vif, le mélange des styles et des époques… Garcia risquait la catastrophe, pourtant tout cohabite en harmonie. Chapeau !
Encore une fois, le Sydell Group frappe fort. La firme qui est aussi propriétaire des auberges Freehand, a réussi à conserver l’identité du NoMad née à New York sans pour autant la décalquer à l’identique à Los Angeles. Un exploit qu’il faudra rééditer à Las Vegas, future destination de la petite collection américaine…
The NoMad Hotel Los Angeles
649 S Olive Street.
www.thenomadhotel.com/los-angeles
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