The Good Business
Le 30 juin 2016, le photographe Edgar Martins inaugurait le Museu de Arte, Arquitetura e Tecnologia, nouveau cœur de Lisbonne.
Né à Evora, dans le centre du Portugal, Edgar Martins a grandi à Macao avant de s’exiler à Londres pour y travailler. Tout au long de ses pérégrinations, un fil rouge : Lisbonne, dont ce spécialiste des clichés de nuit surexposés est passionné.
En juin dernier, le MAAT Lisboa ouvrait ses portes et le photographe faisait partie des trois premiers artistes à s’y exposer avec sa série Siloquies and Soliloquies on Death, Life and Other Interludes.
The Good Life : Vous étiez l’un des trois artistes à inaugurer le MAAT, comment est-ce que l’on se sent avant un tel événement ?
Edgar Martins : Le MAAT a le potentiel pour devenir un musée extraordinaire et le hub culturel dont Lisbonne avait terriblement besoin ! Concernant l’inauguration, c’était un challenge que je voulais relever depuis longtemps, j’étais très excité de présenter mon travail aux Portugais.
The Good Life : Justement, vous êtes un exilé, vous vivez à Londres, quelles sont les différences entre les deux cités ?
Edgar Martins : Lisbonne cultive encore une insularité qui détonne avec la frénésie culturelle de Londres. Mais la capitale anglaise ne peut pas rivaliser sur la qualité de vie, de l’air, le climat, les prix beaucoup moins élevés… Une ville bohème comme il y en a peu, malgré la gentrification et la multiplication des touristes.
The Good Life : Et dans cette ville bohème, quels sont vos spots favoris ?
Edgar Martins : Les quartiers de Penha da França, Alfama et Mouraria ont beau avoir changé drastiquement depuis quelques années, ils ont conservé une atmosphère spéciale. Accessoirement, on y trouve les plus belles vues sur la ville !
Edgar Martins expose en ce moment et jusqu’au mois de juin au Centro Cultural Vila Flor de Guimarães, des photographies sur le thème de la mort, dans une série intitulée Destinerrância.