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Compétitions de vitesse, d’endurance ou rallyes, où concourent des merveilles technologiques ou d’élégantes voitures anciennes, certaines courses ont marqué, et marquent encore, l’histoire de l’automobile. Septième épisode, Le Tour de Corse.
Né en 1956, délocalisé en Alsace, le « rallye des 10 000 virages » avait tiré sa révérence en 2008. Réinscrit au calendrier du WRC (le championnat du monde des rallyes) depuis 2015, le Tour de Corse retrouve sa terre d’origine et y fait même un come-back remarqué, reprenant son rôle de manche incontournable du WRC.
Depuis, il a bien évolué, selon les spécialistes, et retrouve même sa version d’origine avec quelques innovations intéressantes. Dans des paysages corses grandioses, les pilotes goûtent désormais au bonheur de la maniabilité sur bitume insulaire et se mesurent autour d’épreuves rythmées époustouflantes, qui font la part belle à l’endurance et au mental.
997 km, des spéciales par centaines, le dernier Tour de Corse a repris des couleurs, récupérant sa place d’arène du pilotage. Les obstacles de la garrigue prompts à faire voler une voiture dans les airs sur un virage mal négocié n’ont d’ailleurs pas effrayé les guerriers casqués qui s’y sont frottés.
De leur côté, les nostalgiques, les affûtés du WRC, les amoureux de la Corse, ont retrouvé dans cette dernière édition la magie d’une compétition historique, et c’est ce qui importe.
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