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Compétitions de vitesse, d’endurance ou rallyes, où concourent des merveilles technologiques ou d’élégantes voitures anciennes, certaines courses ont marqué, et marquent encore, l’histoire de l’automobile. Troisième épisode, le Grand Prix de Monaco.
Avec les 500 Miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans, le Grand Prix de Monaco fait partie de la « Triple Couronne » des épreuves de F1. C’est aussi the place to be, où brille le pilotage. Née en 1929 sur ce rocher d’une beauté sans rivale, la course est un remède à l’ennui tant les pilotes poussent les gaz à l’aveugle.
Chicanes vicieuses, acrobaties dans le chas d’une aiguille, concurrents qui se traînent autour, les casses sont fréquentes devant un public aux anges. Et puis, sur cette piste citadine, rien n’est à la bonne échelle : stands riquiqui, danger à chaque changement de pneus, impossibilité de doubler, d’où quelques coups bas restés fameux.
Cela explique l’importance de la pole position alors que la vitesse est plutôt lente – 78 tours à une vitesse moyenne de 140 km/h. Le circuit de 3,3 km passe notamment par un tunnel d’où les bolides déboulent quand même à près de 300 km/h, avant d’aborder le port et la piscine, puis le boulevard Albert-Ier, où 200 000 fans acclament leurs héros.
A cet événement s’ajoutent la présence princière, des virtuoses inscrits sur l’épreuve reine ou ces légendes auréolées que sont Ayrton Senna (6 victoires) ou Alain Prost (4 victoires). C’est ainsi que le Grand Prix de Monaco est une affaire très rentable pour la principauté, qui songerait à une extension du circuit pour 2025.
Cette saison, le Grand Prix de Monaco se déroulera du 23 au 26 mai 2019 (à confirmer). www.monaco-grand-prix.com
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