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Hôtel Pimalai : le paradis thaï qui a survécu à Koh Lanta

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Aux confins de l’île de Ko Lanta, là où la France découvrait en 2001 ses premiers « aventuriers », se niche un refuge presque aussi ancien que l’émission : le Pimalai. Ce resort confidentiel membre des Small Luxury Hotels of the World, cumule villas perchées, service cousu-main et conscience écologique affûtée. Un secret jalousement gardé, à un speed boat du tumulte thaïlandais.

4 août 2001. Une équipe de Français débarque sur une plage paradisiaque de l’île de Ko Rok, au large de Koh Lanta, dans la province de Krabi. Ceux qu’on apprendra à appeler « les aventuriers » tenteront tant bien que mal de survivre sur ce lopin de sable blanc hostile. L’un d’entre eux remportera un pactole après être resté des heures sur un poteau. Pourquoi l’émission embrassera le nom de « Koh Lanta » et non Ko Rok est un mystère – nous n’avons pas contacté Endemol. Mais, si cette marque désormais bien familière de l’imaginaire collectif hexagonal évoque désormais davantage l’idée de survie que de farniente, il n’en est rien : à la pointe de cette île se trouve un havre de paix à peine plus vieux que l’émission, l’hôtel Pimalai.

Le restaurant Rak Talay sert poissons frais et fruits de mer au bord de l’eau.
Le restaurant Rak Talay sert poissons frais et fruits de mer au bord de l’eau.

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Un secret pas si bien gardé

Voilà 23 ans que ce resort étalé sur 10 acres et fier de 121 clés (toutes des villas de différentes tailles) fait de bonheur de ceux qui y posent leurs valises. Membre de la collection Small Luxury Hotels of the World, Pimalai est un secret que n’aiment pas ébruité les habitués. Et pour cause : de saison en saison, l’hôtel affiche complet sans faillir sur la période sèche (novembre-mars). Brice Borin, General Manager de l’hôtel, s’enorgueillit d’afficher un taux de retour de 60 %.

Quasiment la même proportion des clients de l’hôtel y réside plus de dix jours : c’est dire l’attrait de ce petit bout du monde coupé du tumulte que l’on connaît à la Thailande et ses full moon parties.

Dans les hauteurs de l’île, le bâtiment principal accueille le petit-déjeuner des clients de l’hôtel… Et ceux qui aiment lézarder à la piscine.
Dans les hauteurs de l’île, le bâtiment principal accueille le petit-déjeuner des clients de l’hôtel… Et ceux qui aiment lézarder à la piscine.

Paris-Pimalai sans escale

Le voyage est long depuis Paris. De Bangkok, un vol interne de moins de deux heures permet de rejoindre Krabi, dans le sud du pays. On ajoute donc quelques tours de cadran au 12 heures de vol initiales, puis un petit parcourt du combattant néanmoins cousu-main par l’hôtel lui-même : une heure de taxi jusqu’à l’embarcadère qui permet de se rendre de la péninsule à Koh Lanta puis, selon l’heure d’arrivée, quelques minutes de ferry pour rejoindre la terre ferme suivies de 45 minutes sur quatre roues (avant 6 heures du matin et après 18 heures) ou le même temps en speed boat, pour rejoindre via la mer l’hôtel Pimalai.

Une journée de voyage, donc, qui s’achève néanmoins le sourire aux lèvres quand le personnel de l’hôtel nous gratifie d’un premier « swadika » et nous offre un collier de fleurs en bienvenue. Direction notre villa où sera servi un délicieux repas thaïlandais, pré-commandé la veille sous conseils de l’hôtel avant de s’en remettre à Morphée.

De jour, l’arrivée se fait en speed boat via le ponton flottant de l’hôtel.
De jour, l’arrivée se fait en speed boat via le ponton flottant de l’hôtel.

Impossible de s’ennuyer

Sans vouloir souligner de trop la beauté du paysage, le confort des villas (celles, perchées sur la colline, jouissent d’une vue folle sur la baie… et d’une piscine privée) et la qualité des restaurants (quatre au total, un de spécialités thaïs, un Italien, un Chinois et un buffet), la personnalisation du séjour est ce qui distance l’hôtel Pimalai de ses éventuels concurrents locaux.

Chaque jour, de nombreuses activités sont organisées (yoga aérien, aqua gym, cours de cuisine, sortie snorkeling sur Ko Rok, immanquable !). D’autres peuvent s’ajouter à la liste sur demande (balade avec les éléphants dans le sanctuaire voisin par exemple, une belle façon de voir ces pachydermes de près sans se sentir coupable de leur exploitation — ils y vivent en liberté).

Des villas privées se cachent dans la jungle.
Des villas privées se cachent dans la jungle.

De l’importance de la nature

Membre de la Conscious Collection des Small Luxury Hotels of the World, le Pimalai est aussi un exemple en matière d’éco-responsabilité depuis sa création. Si les doses uniques dans les salles de bain sont bannies depuis longtemps, ses restaurants s’approvisionnent en grande partie de produits thaïlandais issus d’une ferme gérée par son propriétaire.

Un éminent scientifique spécialisé dans les coraux vient deux fois par an pour évaluer la biodiversité disponible et aider à son renouvellement. L’hôtel intervient aussi dans les écoles locales pour apprendre aux plus jeunes l’importance des gestes comme le recyclage.

L’excursion « Walking with Giants » invite à la rencontre des pachydermes sans les déranger.
L’excursion « Walking with Giants » invite à la rencontre des pachydermes sans les déranger.

Pimalai hotel. 99 Moo 5 Ba Kan Tiang Beach, Ko Lanta District, Krabi 81150, Thaïlande. Site internet.


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