Horlogerie
Les montres sont intimement liées à l’histoire de l’aviation. Les pionniers des airs les utilisaient déjà pour calculer leur position et déterminer leur direction.
Il existe donc de nombreuses marques d’horlogerie liées à l’aérien et spécialistes en montres de pilote, à l’image de Breitling, Zenith, Tissot, IWC, Oris, Junghans ou encore Longines. Pendant très longtemps, certains d’entre eux ont mis en place des systèmes de partenariats.
Récemment, IWC a accompagné le tour du monde d’un chasseur Spitfire de la Seconde Guerre mondiale qui s’est achevé fin 2019. Sacrée aventure ! Voilà peu, Breitling faisait voler un DC3, coucou vintage des années 40, à ses couleurs. Depuis 2019, Bretiling prend, signe des temps, ses quartiers sur la plage, aux côtés de l’icône du surf Kelly Slater.
Plus récente, la marque Bell & Ross a développé un univers où l’horlogerie est étroitement liée à l’aérien. En 2018, la marque franco-suisse a présenté le BR-Bird, un incroyable avion ultramoderne… en images de synthèse. Un monomoteur monoplace imaginé pour participer aux courses de vitesse extrême sur circuit, à basse altitude. La série de montres Racing Bird s’en inspire.
Enfin, Richard Mille s’est allié à l’Airbus Corporate Jet (ACJ), la branche prestige de l’avionneur européen qui construit des jets privés de luxe. Cette collaboration a donné naissance aux montres RM 50-02, en 2016, et RM 62-01, en 2019, dont la forme rappelle un hublot d’A380.
Mais ces expériences horlogerie-aérien semblent un peu en perte de vitesse…
L’aérien coûte cher et brûle pas mal de kérosène. La manufacture Oris a décidé de mettre les voiles vers d’autres horizons, la mer notamment. Si l’horloger propose toujours sa collection Big Crown, qui fait partie intégrante de son ADN, les partenariats aériens se font plus discrets.
L’avion, entre plane-bashing et vague écologique, a-t-il du plomb dans l’aile en horlogerie ? Pas sûr qu’à l’avenir l’aérien reste un secteur aussi convoité que par le passé.