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Le designer britannique basé à Hong Kong a profité du confinement pour imaginer le futur de la navigation, forcément électrique.
Michael Young, designer industriel britannique installé à Hong Kong, a constaté la multiplication des Tesla, et des véhicules électriques en général, sur les routes de la ville. Cet engouement, couplé aux politiques locales pour la réduction de l’utilisation de l’essence et du diesel, l’a encouragé à imaginer les futurs ferries entre l’hypercentre et le nouveau quartier de West Kowloon. Un bateau électrique, baptisé OseaD1.
Un projet qui a permis à Michael Young et son studio d’occuper les longues semaines de confinement. De longues journées qui ont vu, entre autres, les canaux de Venise retrouver leurs couleurs et leur faune d’origine. L’idée d’un nouveau mode de transport « propre » pour l’une des régions les plus polluées de la planète tombe donc à point nommé…
Un bateau électrique en matériaux recyclés
Michael Young joue la carte écolo jusqu’au bout et imagine son OseaD1 fabriqué en acier et polyéthylène recyclés. Côté design, le studio assure s’être inspiré du travail d’Elon Musk et Tesla. Du constructeur américain, on retrouve ainsi les lignes arrondies (l’OseaD1 est ovale!), le chrome et le minimalisme.
Si Young s’est concentré sur le bateau, c’est que le maritime électrique est encore un marché de niche. Selon lui, seuls 2 % des navires en circulation sont à propulsion électrique. Pour autant, il ne s’agit pas du premier concept de ce type à voir le jour.
Fin 2019, Hurtigruten a inauguré le Roald Amundsen, un bateau hybride. Il s’agit du premier navire équipé de batteries à effectuer des croisières d’exploration. Plus tôt, en 2018, GGZEM a testé le premier ferry propulsé à l’hydrogène dans la baie de San Francisco.
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