The Good Business
Hong Kong, effervescente métropole, ne manque pas d’adresses excitantes. Voici notre sélection de bars et restaurants.
Les 5 restaurants de The Good Life à Hong Kong
Yardbird, bistrot japonais
Créé par le chef Matt Abergel, Yardbird est un isakaya moderne toujours bondé, toujours animé, qui reflète le dynamisme de la scène culinaire hong-kongaise. Une cuisine de partage faite pour s’accorder avec une bière ou un cocktail. Légumes marinés, tempuras de maïs, yakitoris (brochettes japonaises) variés, fried chicken… Tout est délicieux et à commander au fil de son appétit.
Little Bao, Happy Paradise, festival de saveurs
La chef May Chow, 33 ans, coqueluche de Hong Kong (et d’ailleurs), a provoqué un petit séisme avec son premier restaurant, Little Bao. Un comptoir autour d’une cuisine ouverte qui attire tous les foodies avec de délicieux bao burgers, petits pains garnis cuits à la vapeur. Dans la foulée, elle a ouvert, juste à côté, le Happy Paradise, un bar-restaurant qui a su capter toutes les envies de sa génération. Un décor eighties avec des néons colorés, des banquettes rose saumon et des chaises vertes. Fun, mais dans l’assiette, c’est du sérieux, avec des petits plats à partager : un flan vapeur hypersoyeux, un pigeon fumé au thé, une version chinoise de la poule au pot et une interprétation de la gaufre roulée hong-kongaise.
Duddlle’s, institution
Certains y vont pour les délicieux dimsuns, d’autres pour l’incroyable décor imaginé par la décoratrice Ilse Crawford. Mais en général, on y va pour les deux. C’est en tout cas devenu un incontournable de la scène hong-kongaise.
Ho Lee Fook, généreux
Son nom signifie « bonne chance à votre bouche ». On est accueilli au rez-de-chaussée par une cuisine ouverte et un mur de chats porte-bonheur qui agitent la patte, puis on plonge dans l’obscurité de la salle en sous-sol. La clientèle est surtout constituée d’expats, le service se montre un peu expéditif, mais les plats ont du caractère. Une interprétation de la cuisine chinoise par un chef taïwanais qui a officié à Sydney et qui nous fait réviser notre jugement sur le terme « fusion ».
1-5 Elgin Street, Central
Tél. +852 2810 0860
www.holeefook.com.hk
Fish School, cuisine iodée
Le lieu a l’air d’une taverne branchée et, comme son nom l’indique, on y sert essentiellement du poisson. La cuisine est dirigée par un chef qui traite directement avec les pêcheurs et qui sert uniquement ce qui est frais, de saison et disponible au jour le jour. L’occasion de goûter quelques raretés, comme les délicates et roses butterfly clams, un redoutable mélange de riz, de chair de crabe et d’oursin, et des ormeaux cuisinés en persillade.
100 Third Street, Sai Ying Pun
Tél. +852 2361 2966
www.fishschool.hk
Les 5 bars de The Good Life à Hong Kong
The Old Man, Hong Kong est une fête
Pas facile à trouver, cet Old Man. Son adresse à elle seule ne suffit pas, aucune enseigne n’étant visible. Mais, en cherchant bien, on aperçoit quelques marches en contrebas qui mènent à une porte grise. C’est bien là qu’il se trouve. On s’installe de préférence au comptoir, de part et d’autre d’un ingénieux insert en laiton réfrigéré, et aux premières loges pour observer le professionnalisme du barman. En attendant qu’il exécute notre cocktail, on constate que tout ici est conçu en hommage à Hemingway, les objets décoratifs comme les intitulés des cocktails : Farewell to Arms (gin, vermouth, nori), Death in the Afternoon (absinthe, mousseux, yaourt coco-pandan), Green Hills of Africa (pisco infusé au romarin, cordial au curcuma et tamarin).
Potato Head, vintage
Il faut s’y faire, la plupart des adresses de Central sont fréquentées par des expats ou des touristes. Ce qui n’enlève évidemment rien à leurs qualités, comme celles de ce grand bar, succursale d’un groupe indonésien qui propose d’intéressants cocktails, dont certains sont vieillis quelques jours en pots de grès. Mais la perle de ce bar, c’est un petit salon secret niché au bout d’un couloir où, dans un décor vintage et au milieu d’une collection de vinyles, un DJ assure une programmation musicale qui va du jazz à l’électro.
PDT, café caché
C’est au sein de l’hôtel Landmark Mandarin Oriental que vient de s’installer la première succursale du mythique PDT (Please Don’t Tell) de New York, l’un des premiers speakeasys modernes. Comme dans le bar original, l’accès se fait par une cabine téléphonique, et on y retrouve une déco similaire, émaillée d’animaux naturalisés. La carte est composée de classiques du PDT de New York et de créations exclusives à Hong Kong, à l’image du Bad Hunter, à base de Chivas, de Fernet, de champagne, de citron et de dragon eye (fruit proche du litchi). Avec, pour les accompagner, des versions revisitées des célèbres hot-dogs du PDT original.
PDT, Landmark Mandarin Oriental
15 Queen’s Road, Central
Tél. +852 2132 0110
www.mandarinoriental.com/hong-kong
Ginger, un whisky sinon rien !
Ici, point de cocktail, de vin ou de bière. Uniquement du whisky. Ou plutôt « des » whiskys, car il y en a des centaines du monde entier. Côté déco, pas de chichi. Le lieu mériterait d’être mieux ordonné et mieux entretenu, à la hauteur des bouteilles qu’on y trouve. Ce qui compte ici, c’est le flacon et les conseils qui permettent de le choisir. A l’issue d’une sérieuse conversation et – chose rare – de la possibilité de sentir quelques bouteilles, on opte enfin pour un magnifique et rare Talisker 25 ans, édition 2004. Attention toutefois au portefeuille, car les prix ne sont pas tous aussi friendly que le staff.
12 On Wo Ln, Central
Tél. +852 2868 0486
Ozone, vertigineux
La vue de ce bar le plus haut du monde est tellement magique qu’on en oublie le reste. Situé à Kowloon, au 118e étage de la tour qui abrite le Ritz-Carlton, il possède une terrasse, de laquelle on peut voir, à la tombée de la nuit, les tours de Hong Kong Island s’illuminer une à une.
Ritz-Carlton, International Commerce Centre
1 Austin Road, Kowloon
Tél. +852 2263 2270
www.ritzcarlton.com
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