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Analemma Tower.
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Des gratte-ciel d’un nouveau genre, sens dessus dessous

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Et si les gratte-ciel de demain étaient sous-terre ou suspendus à un astéroïde en orbite ? Retour sur plusieurs projets qui sont à l'étude en ce moment.

Les « gratte-terre », des immeubles souterrains

Soyons honnêtes, la perspective de vivre sous terre n’est pas des plus séduisantes. Nous ne sommes pas des taupes ! Au Mexique, toutefois, l’agence Bunker Arquitectura n’a pas hésité à renverser la typologie du gratte-ciel pour en faire un « gratte-terre ». Creusée dans le sol, cette tour de 65 niveaux, enfouis sous la place Zocalo, à Mexico, offrirait un potentiel intéressant, d’autant que les réglementations urbaines en vigueur limitent la hauteur des constructions dans le centre-ville de la capitale mexicaine. Peur du noir ? Pas d’inquiétude : sa structure en pyramide inversée permet d’éclairer naturellement les niveaux les plus profonds. Une façon originale de réinventer le foncier, puisque The Earthscraper s’enfonce sur 300 mètres et s’étend sur quelque 775 000 m² ! Une aubaine immobilière pour les villes congestionnées. Le sous-sol offre en effet une réserve inespérée, mais aussi des conditions thermiques favorables et une meilleure performance énergétique que l’aérien.

Après le gratte-ciel, voici le « gratte‑terre ». The Earthscraper, projet de tour de 65 niveaux creusée dans le sol sous une place de Mexico. Elle s’enfonce sur 300 m et s’étend sur quelque 775 000 m².
Après le gratte-ciel, voici le « gratte‑terre ». The Earthscraper, projet de tour de 65 niveaux creusée dans le sol sous une place de Mexico. Elle s’enfonce sur 300 m et s’étend sur quelque 775 000 m². Bunker Arquitectura

Vivre dans des gratte-ciel suspendus ?

Autre option, vivre dans les airs. Repenser les procédés de construction, c’est le pari lancé par Clouds Architecture Office. Etre solidement ancré dans le sol par des fondations robustes ? So XXe siècle ! Suspendue à un astéroïde en orbite, la tour Analemma vole littéralement au-dessus de la surface de la Terre. Sa hauteur ? 32 km ! Un projet techniquement viable, affirme Ostap Rudakevych, son concepteur.

L’agence new-yorkaise Clouds Architecture Office L’agence new-yorkaise Clouds Architecture Office a imaginé une tour suspendue à un astéroïde en orbite.
L’agence new-yorkaise Clouds Architecture Office L’agence new-yorkaise Clouds Architecture Office a imaginé une tour suspendue à un astéroïde en orbite. Courtesy of Clouds Architecture Office
D’une hauteur de 32 km, la tour Analemma serait techniquement viable selon son concepteur Ostap Rudakevych.
D’une hauteur de 32 km, la tour Analemma serait techniquement viable selon son concepteur Ostap Rudakevych. Courtesy of Clouds Architecture Office

Et pour redescendre sur Terre ? Le parachute, pardi ! Si ce projet ne risque pas de voir le jour dans l’immédiat, il n’est pas le seul à envisager de tutoyer les cieux. Egalement à l’étude et développé par les américains d’Arconic, un gratte-ciel de 5 km de hauteur qui, en plus d’accueillir des habitants, pourrait absorber les particules de pollution présentes dans l’atmosphère, grâce à un revêtement actif innovant.

Un parachute serait nécessaire pour redescendre sur Terre.
Un parachute serait nécessaire pour redescendre sur Terre. Courtesy of Clouds Architecture Office

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