The Good Business
Réputées pour la qualité et l’exigence de leurs filières, les écoles et universités suisses attirent des étudiants du monde entier. Sélectives et très coûteuses, elles forment l’élite internationale. Zoom sur la Faculté de traduction et d’interprétation (FTI) de Genève, qui ouvre les portes de l’international à ses étudiants.
Née en 1941, la doyenne des écoles d’interprétation est toujours la plus prestigieuse. Son implentation genevoise, proche de l’ONU, ouvre aux diplômés les portes des instances de la coopération internationale. Avec la création ultérieure de la communauté européenne, d’autres écoles sont nées à Bruxelles et à Paris, mais elle conserve sa suprématie.
Les formations proposées donnent accès aux métiers ayant un rapport avec la communication multilingue, les relations publiques, les médias, l’administration, le tourisme, les tribunaux, la médiation linguistique et, bien entendu, la traduction et l’interprétariat de conférence, ou encore l’enseignement et la recherche.
Depuis 2012, la faculté forme aussi aux métiers de la traduction juridique et institutionnelle. La recette de l’excellence repose sur un mix entre méthodes traditionnelles – carnets de notes en main – et infrastructures dernier cri. La réputation et la situation géographique de l’établissement garantissent l’accès à un éventail de missions localement et dans le monde.
Intégrée à l’université de Genève, l’une des moins chères de Suisse, cette école a aussi l’avantage d’être peu coûteuse. La sélection pour les différents cursus s’effectue sur examen d’entrée. Après l’obtention du diplôme, la concurrence est rude. Les postes de salariés, accessibles par concours dans des instances européennes et internationales, sont rares et prisés – la plupart des interprètes optent pour un statut d’indépendant.
Nombre d’élèves : 539 diplômés en 2018, la plupart titulaires d’un master européen en interprétariat de conférence ou d’un master en traduction. Son prix : 500 CHF par semestre.