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Rencontre exclusive avec David Beckham, nouvel ambassadeur Bowers & Wilkins

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Juste avant l’été, la marque audio britannique Bowers & Wilkins a dévoilé son nouvel ambassadeur en la personne de David Beckham. À cette occasion, une poignée de journalistes français ont pu assisté à une soirée exclusive durant laquelle l’ancienne star du foot s’est confiée sur son amour pour la musique et les produits audio.

Si certaines collaborations semblent parfois quelque peu capillotractées, d’autres parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C’est en tout cas la conclusion qui nous est venue à l’esprit après avoir passé une soirée exclusive à Londres en compagnie de l’iconique David Beckham et des équipes de Bowers & Wilkins.


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B&W, l’iconique marque britannique de Hi-Fi

Manufacture bien connue des audiophiles, Bowers & Wilkins poursuit depuis 1966, date de sa création, un dessein originel propre à toutes les marques de Hi-Fi de luxe : concevoir des enceintes haute fidélité au design mémorable, tout en visant un objectif plus moderne : proposer son savoir-faire acoustique à un public de plus en plus large. Il serait bien difficile de résumer succinctement l’histoire de B&W (pour les intimes) tant la marque a accumulé, au fil des années, des sorties fortes et des technologies innovantes. Essayons tout de même de revenir sur quelques-unes d’entre elles, afin que les plus profanes en Hi-Fi puissent comprendre la place de B&W sur l’échiquier acoustique.

En 1971, la marque dévoile la DM6, la toute première enceinte utilisant une membrane en fibre d’aramide. Un peu plus tard, au milieu des années 80, l’enceinte 801 adopte la technologie Matrix. Propre à Bowers & Wilkins, cette dernière consiste en une structure interne d’ébénisterie ayant pour but de supprimer les ondes stationnaires et les résonances parasites, deux des plus grands cauchemars des audiophiles.

L’enceinte DM6.
L’enceinte DM6.

À la fin de cette même décennie, la marque donne carte blanche à ses meilleurs ingénieurs pour créer l’enceinte parfaite. Après plus de cinq années de recherche et de conception design, la Nautilus voit le jour. Avec son allure de coquillage géant, elle fait partie des produits les plus iconiques de l’acoustique moderne.

Le Nautilus.
Le Nautilus.

Avant d’évoquer le dernier produit, il faut d’abord revenir à la première décennie des années 2000. L’âge d’or de l’iPod et des premiers iPhone façonnait alors le secteur des enceintes. La grande majorité d’entre elles proposaient un dock pour accueillir facilement ces sources d’audio prédominantes. En 2007, B&W frappe les esprits avec le Zeppelin, une enceinte monobloc à la forme sculpturale. Compacte pour l’époque, elle était également plus facile à intégrer dans un salon que deux paires d’enceintes traditionnelles.

Le (très) fameux Zeppelin.
Le (très) fameux Zeppelin.

Pour ces raisons, de nombreux mélomanes la considèrent comme une des premières barres de son pour téléviseur, notamment grâce à son entrée numérique optique et sa sortie vidéo.

À l’assaut du grand public

Depuis le Zeppelin, Bowers & Wilkins s’est progressivement orienté vers des produits destinés au grand public. Un virage bienvenu, car les paires d’enceintes les plus premium de la marque peuvent parfois atteindre 80 000 euros. En développant sa gamme de casques, puis d’écouteurs, la marque offre ainsi la possibilité de mettre un premier pied dans son univers. C’est ainsi qu’est née, en 2017, la gamme de casques audio PX, dont la dernière itération, le Px8, trône fièrement sur la tête de David Beckham en 4×3 dans le métro parisien. Bientôt, ce sera au tour des nouveaux écouteurs sans fil de la marque, les très attendus Pi6 et Pi8, de voir le jour.

David Beckham.
David Beckham.

Au-delà de la fibre patriotique qui l’anime, la marque collabore également avec le constructeur automobile McLaren et équipe les célèbres studios d’Abbey Road. C’est l’origine de ce nouveau partenariat, peu commun, que nous a expliquée François Pheulpin, directeur marketing de Bowers & Wilkins, lors de la soirée avec David Beckham.

« Le plus invraisemblable dans cette collaboration, c’est qu’elle ne vient pas de nous. David est une icône et il croule sous les demandes. Pourtant, chose assez rare pour être soulignée, ce sont ses équipes qui nous ont contactés pour envisager de travailler ensemble. En fait, il est fan de Bowers depuis toujours. Il possède d’ailleurs chez lui des enceintes de notre série 800. Actuellement en plein développement de notre stratégie sur les casques et les écouteurs, nous ne pouvons pas rêver mieux comme ambassadeur. De manière générale, dans ce secteur, notamment en France, il y a beaucoup d’appétit pour peu d’élus. Certes, l’audio nomade est un marché porteur, mais la multiplication des produits rend l’offre brouillonne pour les amoureux de musique. La notoriété d’une marque est un facteur clé pour le grand public, et c’est donc cette orientation que nous poursuivons avec cette collaboration. »

Une soirée exclusive avec David Beckham et Bowers & Wilkins

Pour officialiser cette collaboration, quelques journalistes ont donc pu assister à une interview de la star anglaise. Lors de cet échange, il s’est bien évidemment confié sur son rapport à la musique, mais en filigrane, il a également insisté sur une réalité : ses goûts et ses souvenirs musicaux se sont énormément façonnés à travers ses parents et sa vie familiale.

« Je me souviens de mon père qui, tous les dimanches après-midi, s’asseyait par terre devant son système et écoutait ELO, Doobie Brothers, Michael McDonald. C’étaient des moments vraiment spéciaux… Dans les années 90, Manchester était la meilleure ville du monde. Il s’y passait tellement de choses, et l’évolution de la scène musicale était incroyable. Nous avions les Stone Roses, Primal Scream, Happy Mondays, tous ces groupes qui arrivaient en même temps. C’était une époque spéciale. Maintenant, ce que j’aime, c’est que mon plus jeune fils, Cruz, soit obsédé par l’idée d’aller chez les disquaires et de revenir avec des disques différents tout le temps. Il revient avec de nouvelles choses et cela me permet de rester jeune en écoutant de nouvelles choses. »

Dérivant sans surprise sur l’importance de la musique dans son couple, l’échange prend alors une tournure plus personnelle, mais David parvient tout de même à garder quelques secrets. « L’une des choses que nous avons toujours faites, et je pense que la plupart des parents le font lorsque leurs enfants viennent au monde, c’est de choisir une chanson pour leur naissance. Ainsi, chacun de mes enfants a sa propre chanson. »

David Beckham lors de la soirée B&W.
David Beckham lors de la soirée B&W.

Avant de conclure cette rencontre, nous réussissons tout de même à nous faufiler pour lui poser une question, notre question. Réglées comme des coucous suisses, les interventions de la star ne permettent malheureusement pas plus de latitude. Nous lui demandons alors simplement ce qu’il aime le plus écouter et surtout où — le pouvoir de la musique étant également une affaire de lieux. Vu son sourire avant de nous répondre, nous comprenons que nous ne sommes pas complètement hors sujet.

« J’ai grandi à Londres, puis je suis parti à Manchester à l’âge de 15 ans, avant de déménager à Los Angeles. Entre-temps, j’ai passé du temps en Italie et en France au cours de ma carrière. Mes goûts musicaux ont été influencés par les endroits où j’ai vécu. Où que j’aille, j’écoute des genres différents. Si je suis à Los Angeles, c’est Jay-Z et Biggie. Quand je retourne à Manchester, c’est Stone Roses et Oasis. L’une des choses qui me détend le plus est d’écouter de la musique en conduisant. J’adore faire de longs trajets en voiture, et j’écoute toujours de la musique. Cela donne le ton, l’ambiance. Par exemple, la première chose que je fais le dimanche matin, c’est de mettre la radio et d’écouter de la soul groove. »


Site internet de Bowers & Wilkins

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