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C’est l’une des grandes tendances actuelles dans le design auto : les studios des constructeurs imaginent des show-cars délirants, inspirés de l’univers déjanté des miniatures autos pour bambins.
Les concepts-cars sont des modèles uniques un peu fous, destinés à tester le design ou les nouvelles technologies des véhicules à venir. Souvent futuristes, ils ne sont en revanche pas forcément réalistes. Depuis quelque temps, la tendance est aux show-cars totalement extravagants. Ces véhicules déchaînés font penser à certaines miniatures débridées pour enfants.
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Des petites voitures aux gros bolides
Polestar, filiale électrique du Chinois Geely, aussi propriétaire de Volvo, a lancé un grand concours de design en collaboration avec le fabricant de miniatures pour enfants Hot Wheels. C’est le designer indien Shashank Shekhar qui l’a emporté avec son concept TRX. L’engin ultra-futuriste est un mix de supercar et de pick-up. Perché sur des roues grosses comme des donuts, il est prêt à arpenter les sables du désert. Ce véhicule improbable sera produit à l’été prochain sous la forme… d’une miniature Hot Wheels à l’échelle 1/64. Vendue dans les magasins de jouets, elle sera la première Polestar à la portée de toutes les bourses…
Le studio Peugeot Design Lab, dirigé par Matthias Hossann, a, pour sa part, imaginé trois modèles uniques édités en images de synthèse. Cette série semble s’être évadée d’une chambre de bambin. Base de départ : un tout banal break 504, archétype de la familiale pépère des années 70. Les créatifs du studio, qui entendent “surfer sur les tendances du moment”, l’ont brutalement métamorphosé.
Leur première proposition est un proto destiné à la montée de Pikes Peak. L’auto est affublée, comme il se doit, de colossaux appendices aéro : ailerons, lame avant… La carrosserie du second, toute lisse, sans aspérité, se voit surmontée d’une galerie, largement chargée de bagages, façon de retour au pays… Réjouissant détail, les portes, de toutes sortes de couleurs, semblent avoir été récupérées dans une casse. Le revêtement intérieur rappelle le vichy rose, signature de feu-Tati, célèbre magasin low-cost parisien.
Enfin, le troisième break 504, tout aussi extrême, se destine au drift. Cet art de la glissade automobile est très apprécié des enfants, on les comprend. Les roues ultra-larges rappellent celles, tout aussi généreuses, des Majorette pour garçonnets. Ces trois réjouissants concepts du lion rendent hommage à la chanson Tonton du Bled du rappeur français 113. Son clip fait une belle place à… un break 504. Et la boucle est bouclée.
In fine, ces créations chimériques, un brin régressives, donnent la délicieuse impression d’un petit retour en enfance.
