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Coco Ho : « la montre est le seul accessoire que l’on peut porter en surfant »

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The Good News

Figure de proue du surf féminin, Coco Ho incarne à elle seule l’essence de ce sport : native d’Hawaï, elle arbore le teint hâlé et les cheveux décolorés de ceux qui passent tout leur temps dans l’océan. Membre du team Swatch depuis plusieurs années, elle s'est confiée à The Good Life.

Le temps d’une semaine fin septembre, quand les conditions de surf sont idéales, Hossegor devient le point de rendez-vous des surfeurs du monde entier à l’occasion du Quiksilver Surf Festival by Swatch, une grande fête qui réunit 24 des meilleurs surfeurs au monde (oui, Kelly Slater était de la partie) venus se défier sur les plus belles vagues de la côte ouest. Parmi eux, Coco Ho, la surfeuse du team pro Swatch, nous donne rendez-vous autour d’un café fumant, ses cheveux blonds encore mouillés de sa session de surf matinale. L’incarnation du cool, à l’image de la marque Swatch qu’elle représente depuis presque 15 ans et pour qui elle vient d’imaginer une montre.


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Les nouvelles Swatch Proteam

A l’occasion du Quicksilver Surf Festival, Swatch présentait sa toute première collection Swatch Proteam. Les athlètes de la marque, Coco Ho, Matthias Dandois, Sam Pilgrim et Andy Anderson, se sont en effet prêtés au jeu en imaginant la montre de leurs rêves, chaque modèle incarne leur vision personnelle du temps.

À travers exploits mondiaux, nouveaux records et figures inédites, la Swatch Proteam incarne l’action, l’aventure et la créativité. Ces montres retracent le parcours de ces athlètes au sommet de leur discipline, véritables sources d’inspiration pour la jeune génération et les amateurs de sports extrêmes. Avec une personnalité marquée et une créativité débordante, ces sportifs repoussent les limites et font vibrer le monde entier. Fidèles à cet esprit d’audace, les montres étanches, fabriquées en Suisse, seront l’accessoire incontournable de l’été.

La Swatch de Coco Ho.
La Swatch de Coco Ho.

10 questions à Coco Ho, surfeuse du team pro Swatch

À quel âge as-tu commencé à surfer ?

Coco Ho : J’ai grandi dans une famille de surfeurs, mais je n’ai commencé qu’à sept ou huit ans. J’ai suivi mon frère, qui surfait déjà, et mon père a vite remarqué que nous aimions ça. Il nous a aidés sans nous mettre de pression. J’ai pris ma première vague devant chez moi à Sunset Beach, à Hawaï.

Quel est le meilleur conseil que tu aies reçu dans ta carrière ?

Quand j’avais 18 ans, on m’a dit qu’il fallait travailler très dur dès un jeune âge, car les carrières de surfeurs n’étaient pas longues à l’époque. Aujourd’hui, les carrières sportives peuvent durer bien plus longtemps, comme celle de Serena Williams. J’étais préparée à une carrière courte, mais à 33 ans, je me rends compte du chemin parcouru et de la pérennité de ma carrière.

Coco Ho, en pleine action.
Coco Ho, en pleine action.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se mettre au surf, même tardivement ?

Comprendre l’océan. Je pense que tous ceux qui surfent et ont de l’expérience en tirent des bienfaits. C’est une véritable guérison, spirituelle et mentale, car dans l’océan, il n’y a pas de téléphone. Même en randonnée ou en snowboard, on a souvent son téléphone. Dans l’océan, on n’a pas le choix !

Au-delà de la pratique sportive, le surf a-t-il un impact positif sur le mental ?

Le surf est un sport qui guérit. Je pense que c’est pour cela que beaucoup de gens, surtout après le confinement, ont commencé à l’aimer et à le comprendre. C’est une méditation naturelle, et c’est magnifique. Si je devais résumer ce sport en un mantra, ce serait « Follow your heart ». Ce matin, j’ai surfé avec Kelly Slater, mais nous n’étions pas au même endroit. Chacun suit son propre chemin. C’est étrange quand on y pense : au tennis, on doit suivre la balle, mais en surf, il n’y a pas de règles, c’est l’océan qui décide. C’est très intuitif et profond. Le temps passe différemment.

En parlant de temps, tu es athlète pour Swatch, quels sont les avantages de faire partie de cette « famille » ?

C’est génial, surtout avec Swatch, qui est synonyme de longévité, que ce soit pour leurs montres ou pour leurs athlètes. Le snowboardeur français Xavier De Le Rue, par exemple, est sponsorisé par Swatch depuis 18 ou 19 ans. Moi, cela fait 14 ans. C’est comme faire partie d’une famille. On rencontre des gens sympas, passionnés – skateurs, snowboardeurs, surfeurs – et on se soutient mutuellement.

En parallèle de ta carrière d’athlète, tu as créé ta propre marque de planches de surf. Comment trouves-tu le temps pour tout gérer ?

Tout est arrivé au bon moment. J’avais terminé une tournée de compétition et j’ai remarqué qu’il manquait quelque chose : il n’y avait pas de planches adaptées aux femmes dans les magasins. Les femmes me demandaient : « Quelle planche devrais-je utiliser ? » Et je répondais : « J’aimerais bien te conseiller, mais nos âges, nos niveaux et nos morphologies sont différents. » Alors je me suis dit : « OK, j’ai une idée. »

En tant qu’athlète, est-ce un game changer de porter une montre en surfant ?

C’est indispensable. C’est, en y réfléchissant, le seul accessoire que l’on peut porter en surfant ! Je suis très ponctuelle, donc j’aime être à l’heure. En compétition, c’est très utile : les heats durent 30 minutes et il est parfois impossible d’entendre le speaker. Je jette un coup d’œil à ma montre et je me dis : « Plus que 10 minutes pour prendre une vague ! »

Coco Ho et sa montre.
Coco Ho et sa montre.

À quoi ressemble une journée dans la peau de Coco Ho ?

En hiver, quand je suis chez moi à Hawaï, il fait encore très beau. Je surfe le matin, je déjeune avec des amis ou en famille, puis je pars à la recherche des meilleurs spots de surf ! En déplacement, c’est à peu près la même chose. Ici, j’ai envie de découvrir les spots de Biarritz, d’Hossegor…

Tu as joué dans le film iconique « Blue Crush » il y a plus de 20 ans. Quels souvenirs gardes-tu du tournage ?

Je jouais le rôle d’Anne-Marie (incarnée par Kate Bosworth) jeune. Ce dont je me souviens le plus, c’est que j’étais ravie de pouvoir manquer l’école pendant deux mois ! (rires) Je me rappelle aussi que je mangeais beaucoup de bonbons sur le tournage. À l’époque, je ne pense pas que nous nous attendions à un tel succès, surtout que le film a été tourné là où j’ai grandi, sur le North Shore.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Continuer à développer ma marque de planches de surf et à promouvoir les bienfaits du surf et du bien-être qui l’entoure. Le surf peut être intimidant, et il peut être difficile de saisir son côté spirituel et guérisseur, mais je le promets : l’essayer, c’est l’adopter !


Swatch Proteam CocoHo Blu, 210 euros, sur swatch.com


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