×
City guide Nos 6 restaurants incontournables à Grenoble - the good life
jchassagne

Non classé

City-guide : Nos 6 restaurants incontournables à Grenoble

Non classé

The Good Life vous donne les clés des restaurants qui font bouger Grenoble, entre passages un peu obligés et adresses plus confidentielles.

Fantin‑Latour, gastronomique. Le premier de notre sélection de 6 restaurants est le seul étoilé de Grenoble, situé à deux pas de l’historique place de Verdun, dans un hôtel particulier du XIXe siècle. Alors, forcément, on se dit que ce sera un peu ronflant et conventionnel. Mais, surprise, quand on se retrouve attablé dans son charmant jardin pour le déjeuner, des poules et leurs poussins picorent à nos pieds et des coqs les pourchassent, non loin de ruches remplies de miel. Ici, le chef Stéphane Froidevaux semble avoir trouvé la liberté et l’indépendance qu’il cherchait. Ce montagnard, arrivé un peu par hasard à Grenoble, a fait de cette demeure sa maison. Le soir en version gastronomique, le midi en version brasserie, avec une formule gourmande et généreuse, livrée avec chaleur et professionnalisme par un staff aux petits soins. 1, rue du Général‑de‑Beylié. fantin-latour.fr

Jeanette, créatif. Grenoble vit une véritable effervescence gastronomique et cet établissement en est une preuve éclatante. Dans ce minuscule local, deux jeunes chefs, Thaïs et Manon (qui alternent une semaine sur deux la cuisine et le service) secouent depuis quelques mois le quartier Championnet avec leur cuisine. Au déjeuner, des formules deux entrées, deux plats, deux desserts ; au dîner une liste de petits plats à partager ou pas. C’est délicieux, créatif tout en restant simple, on sent une vraie spontanéité dans la façon de faire avec ce qu’on a sous la main et le meilleur de la saison. Avec, bien sûr, des vins tout aussi vivants et naturels que la cuisine.

3, rue Génissieu. jeanette-restaurant.fr
3, rue Génissieu. jeanette-restaurant.fr Nicolas Krief

Le Rousseau, audacieux. Parmi les restaurants de Grenoble, s’il fallait n’en choisir qu’un, ce serait peut‑être celui‑là, un de ceux qui ont donné une impulsion nouvelle à la scène gastronomique grenobloise. En 2016, alors dans leur jeune vingtaine, Hugo Bijaoui (en salle) et Élie Michel‑Villaz (en cuisine) ont ouvert leur petit restaurant. Ils se sont un peu cherchés et se sont finalement trouvés dans une cuisine qui semble très libre, qui se permet des audaces bien maîtrisées. Telle cette entrée mémorable qui marie le poireau, la saucisse, les œufs de truite et la Harisère (une harissa made in Isère)… Un plat improbable, mais dont on devient vite accro. Plus sage, mais néanmoins délicieux, le veau et sa poitrine panée, accompagnés d’un bouillon de fanes de carottes aux pâtes sardes fregola. Dans le verre, un rouge Oouséou du domaine de Lobiou, situé dans le Trièves, entre le Vercors et Dévoluy. 3, rue Jean‑Jacques‑Rousseau. lerousseaugrenoble.fr

Restaurants bios et italiens à Grenoble

La Corne d’Or, mets et vins. Privilégiez le déjeuner pour profiter pleinement de la vue et de la lumière qui entre en abondance par les immenses baies vitrées du restaurant. À 5 km de Grenoble, La Corne d’or surplombe la vallée du Grésivaudan et jouit d’un panorama exceptionnel. Mais prévoyez aussi du temps, car, si le maître des lieux vous sent en affinité avec le vin, et les vins naturels en particulier, il vous fera découvrir quelques trésors. Gérard Borrel a même abandonné sa cuisine pour se consacrer entièrement à sa passion. Ses recommandations sont à suivre les yeux fermés. Dans l’assiette, le meilleur de la région : cèpes, châtaignes, truite, cochon, fromages… préparés par un chef inspiré, car le maître des lieux a aussi le bon sens de placer de jeunes talents en cuisine. Et ne pas oublier de repartir (en taxi) avec quelques jolies bouteilles sous le bras (un Étraire de l’Aduï du domaine Jérémy Bricka ou un Métisse du domaine les Alpins de Sébastien Bénard).

159, route de Chartreuse, Corenc. cornedor.com
159, route de Chartreuse, Corenc. cornedor.com Nicolas Krief

Locafé, bio et local. Quelle bonne surprise que ce petit restaurant de quartier qui, avec sa fresque et ses plantes, ressemble à une cantine d’étudiants, mais qui est bien plus que cela. Ici, on cuisine végan, bio et local. Mais surtout, ici, on cuisine vraiment bien, et nul besoin de suivre un certain régime alimentaire pour s’y régaler. Les assiettes sont tellement belles et bonnes qu’elles font tomber tous les préjugés. Une carte courte, deux entrées, un plat, un dessert, avec des associations de saveurs et des jeux de textures élaborés. Seul bémol, le rouge au verre proposé ce soir‑là tombait dans tous les travers du vin naturel première génération. 31, rue d’Alembert. locafegrenoble.com

Lo Zafferano, italien. Le chef Erik Noto a mis ses racines italiennes au service d’une cuisine délicieuse et moderne, à découvrir dans son charmant petit restaurant. Un décor tout frais, des ingrédients qui le sont tout autant et, dans l’assiette, un petit accent de Sicile (où il a passé son enfance) avec, par exemple, des pâtes à la crème de pain de seigle, anchois, ail et piment. Mais c’est en fait toute l’Italie qu’il met à table, il en rapporte les meilleurs produits (vins y compris) et s’amuse à jouer avec les classiques, comme avec ce dessert ultragourmand, interprétation du célèbre rocher Ferrero.

4, rue Marius‑Gontard. restaurant-lozafferano.fr
4, rue Marius‑Gontard. restaurant-lozafferano.fr Nicolas Krief

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture