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Chaussures Finsbury en pleine accélération - the good life
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Chaussures : Finsbury, en pleine accélération

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Bien positionnée entre prix juste et qualité, la marque Finsbury est pleine de projets : des accessoires en cuir jusqu’aux mallettes, une collection féminine, de nouvelles boutiques…

Repreneur en 2011 et actuel président, Arnaud Bruillon dévoile un parcours décoiffant ! À 17 ans, il travaille pour Finsbury comme extra, un été. La rencontre est si belle avec la chaussure, le concept, la marque et ses fondateurs qu’Arnaud Bruillon est embauché à 18 ans comme vendeur. Les choses n’en restent pas là : en 1993, il devient manager des trois magasins Finsbury existants.

En 2001, il suggère à ses patrons de créer une franchise. Il en sera le premier franchisé à 25 ans, avec l’enseigne Opéra, devenue aujourd’hui l’atelier de cordonnerie de luxe de la marque. En 2006, toujours sur la brèche, il impose le concept Finsbury que l’on connaît.

En dix ans, Arnaud Bruillon devient plus important que la marque originelle et propose de racheter les trois succursales qui s’ajoutent ainsi à ses sept franchises. Sans un sou, mais avec une telle détermination qu’il a fait fondre son banquier !

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5 questions à Arnaud Bruillon, président de Finsbury :

Qu’avez-vous apporté à cette marque ? J’ai fait évoluer les collections avec un design imaginé à Paris et des peausseries françaises. En revanche, la fabrication est espagnole, italienne ou portugaise en fonction des savoir-faire. Nous proposons 140 modèles (de 169 à 380 euros). Sous ma direction, Finsbury a surtout pris une envergure nationale.

Quels sont vos projets phares ? L’an prochain, pour la première fois, nous lançons une collection femme encore en cours de construction. Elle sera déclinée de nos modèles masculins, avec de belles bottes, des souliers montant lacés, crochetés ou sanglés. Côté homme, les achats sont tirés par une forte demande de sneakers, dont la gamme représente un tiers de notre chiffre d’affaires. Ils révolutionnent notre façon de travailler. Généralement, nos clients craquent pour une paire et repartent avec des souliers en cuir en plus. Cette année, nous avons étoffé la maroquinerie dans l’esprit de nos chaussures (coloris assortis) qui représente 25 % de notre chiffre d’affaires : sacoches, portefeuilles, étuis d’ordinateurs.

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Avez-vous des ambitions internationales ? J’ai en tête de nous orienter vers la Grande-Bretagne, le Japon et la Corée, avec des projets d’ouvertures cette année à Singapour, Dubaï et Israël. Nous avons, à ce jour, 77 boutiques dans le monde, dont 59 en France.

Est-ce que les boutiques de centre-ville ont encore un avenir ? Bien sûr ! Le digital est leur ami, même s’il génère beaucoup de trafic. Le client s’y fait l’œil sur la marque, puis se réoriente souvent vers les boutiques. D’ailleurs, les pure players fantasment sur les boutiques, complémentaires de leur activité.

www.finsbury-shoes.com
www.finsbury-shoes.com DR

Côté services, quelles nouveautés ? Nous travaillons la livraison à domicile et l’e-réservation de paires de chaussures. Cette stratégie permet de rediriger le client vers la boutique et de lui éviter la frustration de l’absence d’un modèle dans sa pointure, par exemple. Cette réservation apporte 25 % de chiffre en plus aux magasins et le click & collect fait aussi tourner plus vite nos stocks. Chez Finsbury existe également le « in store order » : si un produit n’est pas disponible dans une boutique, on le fait venir d’un autre point de vente pour le client à la boutique ou à son domicile. Cela sauve des ventes en offrant toujours des réponses positives.


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