Lifestyle
Breitling poursuit le renouvellement progressif de ses vedettes horlogères. Cette fois‑ci, c’est au tour de la plongeuse Superocean d’être revisitée. Au programme : respect des fondamentaux et petite évolution lifestyle.
La Superocean est née en 1957, presque en même temps que les Fifty Fathoms de Blancpain, Submariner de Rolex et Seamaster d’Omega. -Excusez du peu. Au départ destinée aux plongeurs professionnels et aux militaires, cette montre rencontre rapidement un vif succès au sein de la vie civile. Sa chance ? Être lancée simultanément à l’ouverture des premiers villages de vacances. Le Club Med, notamment, voit le jour en 1950. Le grand public y découvre la plongée sous-marine, un sport qui fait rapidement fureur. La Superocean et ses petites copines étanches trouvent là un débouché inespéré. Ce « courant aquatique » est aussi porté par une nouvelle génération d’aventuriers, emmenés par Jacques-Yves Cousteau, qui se préoccupent de l’état des océans.
Georges Kern prend la tête de l’horloger suisse -encore indépendant en 2017. Il va s’appliquer, dès lors, à revisiter les familles vedettes de la marque. Il relance les Premier B01, Chronomat et –Navitimer. Aujourd’hui, c’est au tour de la Superocean. La politique mise en place par le président comporte aussi un volet « exploration de nouveaux univers ». Le surf en fait partie. Depuis, l’horloger suisse enchaîne les take-off, avec trois autres pionniers : TAG Heuer, Tudor et March LA.B. Le responsable a mis sur pied une Surfer Squad, une équipe de trois ambassadeurs-spécialistes du secteur, qui comprend Kelly Slater, dieu vivant de cette discipline.
Plongeuse, mais aussi surfeuse
La Superocean, la plongeuse de Breitling, ondule dans cet univers marin comme un poisson dans l’eau. L’édition 2022 de cette tool watch (montre outil), destinée à l’origine aux militaires, évolue vers un positionnement encore plus lifestyle. Cette série délaisse les Zodiac des nageurs de combat pour se rapprocher de la planche des surfeurs hirsutes et bronzés. Elle est aussi à l’aise sur la plage à Lacanau ou à une soirée chic à Monaco, qu’à un austère conseil d’administration de la Défense. Plus urbaine, la Superocean conserve malgré tout les attributs de la plongeuse, à savoir : une lunette unidirectionnelle, de larges aiguilles, des index bâton luminescents… et, bien entendu, une étanchéité des plus soignées. Cette série peut descendre jusqu’à 300 m sans boire la tasse. Esthétiquement, elle reprend le design épuré de l’iconique Superocean Slow Motion des années 60.
Du pop et du bronze
Cette collection propose de nombreuses variantes. Elle se décline en 3 diamètres : 42, 44 et 46 mm. À cela s’ajoute une version 36 mm plutôt destinée aux dames. L’imposante 46 mm en acier est la plus plongeuse de toutes. Elle est la seule à recevoir une lunette bidirectionnelle verrouillable. Le reste de la bande se contente d’un élément unidirectionnel typé loisir. Les autres proposent aussi des coloris plus pop : orange, vert foncé, turquoise ou blanc.
Si l’acier domine, deux émouvantes variantes en bronze – en 42 et 44 mm – intègrent le catalogue. Cet alliage « aquatique » se couvre, au fil des ans, d’une subtile patine qui transforme ces garde-temps en pièces uniques. La nouvelle série est équipée du calibre Breitling 17 automatique qui propose les fonctions essentielles : heures, minutes et secondes. Tous les bracelets reçoivent une rallonge rapide de 15 mm. Elle permet d’aérer le poignet en cas de coup de chaud ou de fixer la montre au-dessus d’une combinaison de plongée. Enfin, une Superocean Automatic 42 Kelly Slater est aussi lancée. Cette série limitée à 1 000 exemplaires a été coconçue avec le surfeur américain. Elle arbore cadran orange et bracelet kaki, des teintes semblables à la montre que portait son père quand il surfait. Un modèle qui est sans doute un futur collector. Amis collectionneurs, soyez prestes !
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