Lifestyle
Face aux géants du prêt-à-porter qui enchaînent les collections, quelques petits labels adeptes du « moins mais mieux » réussissent à faire leur trou. Gilles Attaf, fondateur de Belleville Manufacture, l’a bien compris et vient d’inaugurer un concept-store dédié à ces marques de mode et déco responsables, dans le quartier de Montorgueil à Paris : Belleville et sa bande.
Comme un pied-de-nez à la fast fashion, le concept-store Belleville et sa bande a ouvert ses portes le 21 juin, veille des soldes, symbole de la surconsommation. Au 9 rue Française, dans le quartier de Montorgueil près de Châtelet, ce nouveau lieu dédié à la mode responsable s’installe à la place de la boutique Belleville Manufacture, marque spécialisée dans le sur-mesure made in Limousin, fondée par Gilles Attaf.
Récemment nommé à la tête d’Origine France Garantie, Gilles Attaf s’est ainsi associé avec Séverine Tréfouel, fondatrice du concept-store déco Simon-Simone, pour imaginer Belleville et sa bande, qui mêle vente en ligne et retail physique (la fameuse stratégie « phygitale ») et crée « une communauté autour de la consommation responsable » à travers « des circuits courts, une économie circulaire et l’utilisation de matières naturelles ».
La « bande » est constituée d’une quarantaine de marques. Des grosses têtes, comme Le Slip Français, 1083 ou l’inévitable Faguo, et d’autres, qui gagnent à être connues. C’est le cas, entre autres, de La Gentle Factory, Léon Flam, Paname Collections (la veste de travail de sa ligne Sapiology est une tuerie !) ou SPL!CE, qui travaille le lin sous toutes ses formes. Bien entendu, Belleville Manufacture est toujours bien présente, représentée par un « bar à vestes » qui permet de s’offrir une belle pièce sur-mesure, fabriquée à Limoges.
Mais la mode responsable selon Belleville et sa bande ne se cantonne pas au made in France. Certains vêtements sont fabriqués ailleurs en Europe et même en Chine ! La préservation de certains savoir-faire, l’utilisation de technologies qui limitent les chutes et augmentent la durabilité des pièces (notamment l’impression 3D) et de moyens de transport plus propres comme le train sont autant d’arguments pour faire partie du gang.
Et l’équipe de Belleville et sa bande devrait s’agrandir. Le concept-store mise sur une centaine de marques à terme et s’imagine ouvrir un second point de vente dans la capitale et, pourquoi pas, un pop-up dans une autre grande ville.
Lire aussi
Montre : Tag Heuer modernise la Monaco « Dark Lord »