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Entre l'Atlantique et les montagnes , cette région du nord de l'Espagne est un joyau méconnu. Pics enneigés et plages préservées y attirent les voyageurs en quête d'essentiel.
Sept Réserves de Biosphère pour randonnées grand spectacle
La Principauté des Asturies abrite l’un des territoires les plus sauvages et secrets de la péninsule, l’Espagne verte. Un vrai bonheur pour les amateurs d’air pur et de nature sauvage. L’exploration commence dans les sept réserves de Biosphère reconnues par l’Unesco. La première est le Parc National espagnol des Pics d’Europe, créée en 1918. Au centre se dresse le Picu Urriellu, dont le spectaculaire sommet calcaire culmine à 2529 mètres avec une paroi verticale de 500 mètres de haut.
Les pionniers d’une nouvelle forme de tourisme
Dans le sud-ouest des Asturies, le Parc Naturel de Fuentes del Narcea, Degaña et Ibias attend les amateurs de faune sauvage. Au total 555 kilomètres carrés de montagnes et de vallons vierges de toute habitation. Un espace qui abrite aussi des espèces protégées comme l’ours brun ou le coq de bruyère. Finalement la balade s’achève par le parc de Someido. On peut y admirer des pâturages ponctués de célèbres cabanes aux ‘teitos’ (toits) en genêt.
L’omniprésence de la nature a conduit la région à développer un tourisme rural, respectueux de l’environnement et des cultures locales. Taramundi est une référence en la matière puisque c’est là qu’est né le tourisme rural en Espagne. Un réseau complet s’est ensuite développé ce qui a mené à l’émergence d’un label de qualité : Casonas Asturianas. Il concerne les hôtels de charme à l’architecture singulière. Ces endroits se situent généralement dans des lieux paradisiaques, contiennent peu de chambres et offres des services haut de gamme. En plaçant l’écologie au cœur de leur philosophie, les Asturies ont finalement sauvegardé des espèces en voie de disparition. Elles ont aussi déployé une approche touristique unique, en phase avec leur nature si particulière.
Les côtes les mieux préservées d’Espagne
La Principauté compte aussi quatre cent cinquante kilomètres de littoral et des falaises à couper le souffle. Sur la côte occidentale des Asturies, la côte déchirée par la mer cantabrique offre un paysage sauvage, iodé et grandiose. On y randonne au rythme du ressac de l’Atlantique, sur un réseau de sentiers ombragé d’arbres. Ce territoire maritime se compose d’une multitude de villages côtiers, notamment Llanes, Llastres ou Ribadesella/Ribeseya qui sont des références. Sous la Sierra del Cuera, sur la façade nord-est, donne sur la mer avec plus de 100 plages blanches. Criques protégées pour les baignades tranquilles alternent avec de longs croissants de sable balayés par des vagues.
Le miracle vient surtout de l’aspect préservé de ces côtes sauvages et nature. Leur climat devient aujourd’hui un précieux atout. Plus à l’ouest, les plages urbaines de Gijón/Xixón ou Salinas, anticipent le paysage protégé de la côte occidentale : une succession de plages, de falaises et de villages de pêcheurs comme Cudillero, Luarca, Puerto de Vega, Tapia ou Castropol (une des grandes capitales du surf), jusqu’à atteindre l’estuaire de l’Eo.
Une gastronomie authentique
Les terres vertes des Asturies baignées par la mer cantabrique entretiennent une réserve naturelle de fruits de mer, poissons, viandes, légumes et produits laitiers. Les guisanderas, membres d’un club de cuisinières et propriétaires de restaurants réputés, convertissent ces produits de la nature en merveilles gastronomiques. Impossible de choisir parmi toutes les spécialités mais la fabada asturiana -une fabuleuse variété de cassoulet espagnol- est absolument à tester. Une cinquantaine de fromages naissent des pâturages, dont le plus célèbre est le Cabrales, affiné dans les grottes des Pics d’Europe.
Pour accompagner ces délices, le cidre est le breuvage asturien par excellence. On le déguste dans des sidrerias selon un rituel immuable. Celui-ci consiste à verser le liquide par le haut, en étendant le bras au-dessus de la tête, jusqu’à ce qu’il atteigne le verre. Quand la dégustation devient aussi un spectacle… Finalement la richesse gastronomique de ce territoire fait écho à ses paysages luxuriants. On peut parler de « cocina de paisaje », qui signifie littéralement que le paysage devient cuisine. Cette transposition découle de la profusion des produits naturels locaux et de la cuisine de caractère propre à la région. Un splendide voyage sensoriel !
Plus de renseignements via l’Office de tourisme de la Principauté des Asturies : www.turismoasturias.es