Culture
Outre ses créations et dessins, Lorenz Bäumer propose une partie de sa collection d’art contemporain et design aux enchères chez Sotheby’s, du 11 au 17 mai à Paris.
C’est devenu l’un des rois de la Place Vendôme, tout en conservant son indépendance. Lorenz Bäumer s’est installé au 19 de l’épicentre parisien de la joaillerie en 2013 d’où il distille son savoir-faire entre créations spectaculaire et nouvelles techniques subversives comme le tatouage des diamants. Mais ce Franco-Allemand, fils de diplomate donc forcément globe-trotteur, est un amoureux de l’art et l’artisanat, même en dehors de la création de bijoux.
Au fil des années et de ses rencontres avec des artistes, Lorenz Bäumer s’est constitué une collection spectaculaire et éclectique, dont il met une partie aux enchères. Une vente organisée par la maison britannique Sotheby’s à Paris, du 11 au 17 mai 2022.
Le joailler du 19 Place Vendôme déclare : « J’aime m’entourer d’objets dans lesquels on vit et, surtout, qui sont comme une collection de sources d’inspiration ». C’est le cas, entre autres, des créations en ébène d’Alexandre Noll – dont Tête, estimée entre 25 000 et 35 000 € – qui ont inspiré la collection Black Magic de Lorenz Bäumer.
Des objets en acier inoxydable des années 60 signés Philolaos, un meuble TV (20 000 € – 30 000 €) et une coupe de fruits (5000 € – 10 000 €), mais aussi une chaise longue, une table basse Flaque et un lampadaire Antibes de Jean Royère, qui vont de 50 000 € à 300 000 €, sont autant de pièces emblématiques du design de la deuxième partie du XXe siècles proposées par Sotheby’s au catalogue de la vente Lorenz Bäumer.
L’art contemporain aussi se fait une belle place au sein de la collection du joailler parisien. Notamment une œuvre de Vik Muniz, plasticien et photographe brésilien, « grand ami et proche de Lorenz Bäumer » selon Sotheby’s, baptisée White Vase With Flowers, after Odilon Redon, la « reproduction », estimée entre 20 000 et 30 000 €, d’un tableau d’Odilon Redon à l’aide d’un collage d’éléments découpés dans des magazines.
Enfin, la joaillerie, avec des dessins de la main de Lorenz Bäumer, « jamais sortis de son atelier », et certaines de ses pièces les plus spectaculaires. Les bracelets L’Île aux Trésors, en titane et or blanc, et Raie Manta, habillé d’un cocktail de pierres précieuses (diamants, améthyste, Taumaline, Paraiba, émeraude, Aigue Marine), pourraient ainsi trouver preneur entre 10 000 et 20 000 €. Peut-être un peu plus si les passionnés font monter les enchères…
Toutes les informations sur la vente sont disponibles sur le site de Sotheby’s.
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