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The Good Life vous donne les clés des hôtels qui font bouger Grenoble, entre passages un peu obligés et adresses plus confidentielles.
Okko, design. Probablement ce que la ville a de mieux à offrir en matière d’hôtellerie contemporaine, car l’offre d’hôtels à Grenoble reste encore limitée et vieillissante. L’Okko propose un cadre soigné, dont la déco a été confiée à Patrick Norguet. Confort sans prétention, mobilier malin, teintes douces et un vaste espace de vie, appelé Club, où se prennent le petit déjeuner, le lunch et l’apéritif, et où l’on se pose à toute heure avec son portable. Avec, en plus, une vaste terrasse donnant sur le jardin Hoche. Tout cela à deux pas de tout, dans le quartier de Bonne, premier écoquartier européen.
Park Hôtel Grenoble MGallery, luxueux. C’est l’hôtel de luxe de la ville, familial encore aujourd’hui, qui a rejoint le giron MGallery d’Accor en 2013. Ambiance feutrée, décor chic aux accents exotiques, – noir laqué, moquette grise, plafond rouge, avec, attenant au lobby, un coin salon‑bar pour les rencontres autour d’un verre. Pas de restaurant proprement dit, mais une petite salle à manger adjacente pour le petit déjeuner. Dans les chambres, au nombre de 39, même ambiance classique chic, avec quelques références déco au voyage, comme une malle cabine en guise de bar. Le bonus : le parc Paul‑Mistral de l’autre côté de la rue, idéal pour un running matinal. 10, place Paul‑Mistral. all.accor.com
Maison Barbillon, pratique. Cette maison est un petit hôtel sympathique, confortable et sans prétention, situé à deux pas de la gare. Il est fréquenté par des habitués qui apprécient l’accueil, l’espace commun pour un petit déjeuner, un café ou une réunion informelle autour de la grande table commune. Chambres et salles de bains sont un peu étroites, mais contiennent l’essentiel.
1924 Hôtel, contemporain. C’est un établissement familial, repris par le fils, Thomas Rimey‑Meille, qui a redonné du peps à cette ancienne maison de maître. C’est flagrant dans le lobby, avec les mosaïques au sol, le parquet et le mobilier contemporain ; ça l’est moins dans les chambres, qui mériteraient qu’on leur donne une vraie déco. On sent ici la volonté de bien faire, l’envie de donner à la ville l’offre hôtelière qu’elle mérite. Bon point pour le petit déjeuner, pour la carte des cocktails et les petits plats à partager qui mettent en valeur les produits de la région, dont les fameuses ravioles de la mère Rimey (la grand-mère de Thomas), au bleu du Vercors et lardons. 2, rue Gabriel‑Péri. 1924hotel.com
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