Horlogerie
Voici les 5 assises préférées de The Good Life, qui ont marqué l’histoire du design en France et dans le monde.
A l’occasion des 10 ans de votre magazine préféré, The Good Life revient sur ses objets culte préférés. Au rayon design, voici nos 5 assises incontournables.
Les 5 assises design iconiques de TGL :
Chaise PP 501
Design Hans Wegner – PP Mobler. Créée en 1949 par Hans Wegner, ébéniste de formation et ancien assistant d’Arne Jacobsen, cette chaise est l’une des plus célèbres du design danois. Une ligne pure et infiniment élégante, et un confort sans concession grâce à la courbe subtilement enveloppante de son fin dossier-accoudoir – une performance en ébénisterie. Si les initiés la connaissent par sa référence – PP 501, presque un code ! –, elle a surtout été médiatisée par son surnom américain, « The Chair », lorsque John F. Kennedy s’y est assis pour débattre avec Richard Nixon devant les caméras de CBS, en 1960. C’est la seule chaise sur laquelle il n’avait pas mal au dos. A.-F. B.
Lounge Chair
Design Charles & Ray Eames – Vitra. Réintroduire au XXe siècle le confort du fauteuil club, tel était le défi de Charles et Ray Eames. Leur Lounge Chair est devenu « le » fauteuil le plus culte de l’histoire du design. Charles lui trouvait plutôt le glamour « d’un vieux gant de base-ball ». Aujourd’hui, des foules viennent voir, sur le campus de Vitra, à Weil am Rhein, le montage en direct de la Lounge Chair, un show intime d’artisanat industriel. Vitra a ajouté 8 coloris et une nouvelle version plus grande. Mêmes proportions, même confort. C’est une pièce masculine non ostentatoire que toute personne chic et cultivée rêve d’avoir dans son appartement ou son bureau. G.-C. A.
Fauteuil Barcelona
Design Mies Van der Rohe – Knoll. On a du mal à croire que la chauffeuse Barcelona a été dessinée en 1929 tant ses lignes sont futuristes pour l’époque. L’architecte designer (et génie) allemand Ludwig Mies Van der Rohe, pionnier de l’architecture moderne, l’a imaginé avec sa femme, Lilly Reich, pour aménager le pavillon allemand de l’Exposition universelle de Barcelone qu’il a lui-même dessiné. Réédité chez Knoll, cet emblème du design du XX siècle s’inspire de la chaise curule pliante romaine et se distingue par ses matériaux luxueux, son design minimaliste et son look résolument moderne. Une apparente simplicité qui épouse la devise de son créateur, « Less is more ». C. B.
Chaise Lounge LC4
Design Charlotte Perriand, Le Corbusier et Pierre Jeanneret – Cassina. LC1, LC2, LC3, LC4, LC5, LC6… Il ne s’agit pas ici de formules mathématiques, mais bien d’une gamme de mobilier culte qui a marqué l’histoire du design. Imaginée à la fin des années 1920 par le célèbre trio Charlotte Perriand, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, la chaise longue à bascule LC4 a été exposée pour la première fois au Salon d’Automne de Paris en 1929. L’engouement est au rendez-vous, mais elle ne rencontre pas de succès commercial. Avant-gardiste et à contre-courant du style Art déco, elle devient trop coûteuse à produire et ne s’écoule qu’à 172 exemplaires la première année de sa mise en vente. Il faudra attendre le milieu des années 60 pour qu’elle bascule au rang d’icône, à la suite de sa réédition par la maison italienne Cassina. Ses courbes élégantes épousent naturellement les lignes du corps grâce à un système d’inclinaison ingénieux. Surnommée « la machine à repos » par ses concepteurs, fonctionnelle et ergonomique, elle incite à la rêverie et à l’introspection. C. B.
Chaise Standard
Design Jean Prouvé – Vitra. Discrète, résistante et fonctionnelle, c’est l’une des assises design les plus recherchées du XXe siècle. Le comble pour son créateur qui souhaitait avant tout la rendre accessible au plus grand nombre. Ferronnier de formation, Jean Prouvé crée la chaise Métropole en 1934. Rééditée par Vitra dans les années 2000, elle est rebaptisée Standard. Sa particularité ? Elle s’adapte à l’anatomie humaine. C’est à l’arrière de la chaise que la tension est la plus forte. Les matériaux des pieds arrière diffèrent afin de supporter une charge plus lourde et empêcher une usure provoquée par le balancement. Jean Prouvé se considérait avant tout comme un bâtisseur et privilégiait le matériau au service de la forme : « Je n’ai jamais eu une vision ou une forme à l’esprit, je n’ai pas de style. Je n’ai jamais dessiné de formes. J’ai fait des constructions qui avaient une forme. » C. B.
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