Culture
Dans Jazz Covers, Joaquim Paulo et Julius Wiedemann ont tenté de compiler, sur 552 pages, les plus belles pochettes de disques de jazz.
Retracer l’histoire du jazz à travers ses pochettes de disques les plus jolies, c’est le pari de Joaquim Paulo, patron de plusieurs radios au Portugal et collectionneur de vinyles, et Julius Wiedemann, le patron du département design/culture pop chez l’éditeur allemand Taschen. Le long de 552 pages de Jazz Covers, ils détaillent et décortiquent les liens entre le contenu et le contenant de ces disques des années 40 aux années 90 et l’influence de leur design sur l’esthétique du jazz.
On y trouve des stars, comme Duke Ellington avec la bande originale du film Autopsie d’un meurtre (1959), Chick Corea et la cover psychédélique de Tones for Joan’s Bones (1968). Jack DeJohnette, batteur de Miles Davis et Herbie Hancock, entre autres, pose, avec The DeJohnette Complex (1969), une première pierre à l’esthétique des pochettes seventies.
Blossom Dearie avec Once Upon a Summertime (1959), Tough Tenors (1960) d’Eddie Davis et Johnny Griffin ainsi que Roy Ayers et son Virgo Vibes (1967) sont autant de chocs esthétiques et musicaux. Mais la palme de l’excentricité revient à The Australian Jazz Quartet dont l’album éponyme sorti en 1955 est illustré par une brochette de kangourous.
La playlist « Jazz Covers » de The Good Life :
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