Horlogerie
Si l’on devait vraiment mettre les gens dans des cases, Bruno Belamich, le « Bell » de Bell & Ross, serait dans celle des créatifs-designers. La ligne si particulière défendue par cette maison fondée il y a bientôt trente ans, c’est lui, assurément.
Esthète, curieux, passionné, aventureux, Bruno Belamich, le créatif de Bell & Ross dévoile pour The Good Life une partie de son carnet d’adresses, forcément chic.
Les good tips de Bruno Belamich (Bell & Ross) :
Votre toute première montre ? Une Lip ronde et noire signée Roger Tallon, offerte par mes parents pour mes 16 ans.
La montre que vous portez aujourd’hui ? La montre Bell & Ross de mes rêves qui se dessine dans ma tête.
La dernière montre que vous ayez offerte ? Une Bell & Ross vintage, à mon père, pour ses 80 ans.
Plutôt or blanc ou or jaune ? De l’or rose au poignet de celles ou ceux qui le portent bien.
Un acteur, un sportif, un artiste, masculin ou féminin, pour un duo de rêve avec une montre mythique ? Mon duo de rêve : le démonstrateur du Rafale avec notre instrument iconique au poignet, le chrono BR 03 Black Ceramic.
Votre dernier voyage, business et/ou loisir ? Cet été, un séjour en famille à Biarritz, l’ambiance y était particulière, mais c’est toujours un plaisir de retrouver cette ville et sa région que j’aime et où j’ai désormais mes habitudes.
Le premier voyage après la pandémie ? Le Japon, bien sûr ! Et Tokyo, qui condense ce qu’il y a de plus créatif au monde. Les Japonais ont une culture de l’objet et du visuel qui me nourrit, un raffinement et un perfectionnisme qui me fascinent.
Envolez-vous… quelle compagnie aérienne ? Je suis fidèle à notre compagnie nationale Air France, par patriotisme, évidemment !
Vos hôtels préférés à New York, Miami, Londres, Paris, Tokyo, Venise… Le Bauer, un classique au centre de Venise. Le Tribeca Penthouse, au Greenwich Hotel, à New York, conçu par Axel Vervoordt et Tatsuro Miki pour l’expérience de la sérénité au cœur de la folie new-yorkaise. L’hôtel Cour des Vosges, à Paris, pour son style qui allie XVIIe siècle et 70s avec luxe et volupté.
Le musée où vous aimez retourner sans vous lasser ? La fondation Beyeler, à Bâle, en Suisse, une fois par an pour redécouvrir l’une des plus belles collections d’art moderne et contemporain.
Votre escale idéale pour vous ressourcer ? Ma maison de campagne, près de Chablis, en Bourgogne, c’est un endroit hors du temps où j’aime aller le plus souvent possible.
Votre plus jolie plage ? La baie d’Oro, sur l’île des Pins, en Nouvelle-Calédonie. Une eau turquoise et cristalline, un récif peuplé de poissons tropicaux et une plage de sable blanc bordée de pins.
Votre voyage de rêve ? La Nouvelle-Calédonie en passant par Tokyo. Un voyage mariant les extrêmes : le tumulte d’une mégapole tournée vers le futur et la quiétude d’une plage déserte, sorte de paradis perdu.
Un meuble, un objet, une lampe design ? Tout le design de George Nelson pour ses qualités fonctionnelles et sa dimension artistique.
En voyage, votre plus jolie surprise de ces dernières années ? L’hôtel São Lourenço do Barrocal, au cœur d’un domaine agricole du XIXe siècle situé au pied des collines portugaises de Monsaraz. Une sublime propriété parfaitement rénovée dans un esprit contemporain qui respecte le charme de l’ancien.
En voyage toujours, votre plus grosse déception de ces dernières années ? Jamais de déception, mais toujours la même mélancolie quand il est l’heure de rentrer…
Ailleurs, votre plus jolie découverte arty de ces derniers mois ? Lors d’une balade à Vézelay, j’ai eu le plaisir de découvrir l’atelier des éditions de la Goulotte, qui publie des livres d’artistes entièrement linogravés et imprimés à la main.
En voyage, votre journal préféré ? The Good Life, bien évidemment ! [Ah ! Ah !]
Votre dernier livre compagnon de voyage ? Les Mémoires impubliables, de Pierre Péan, écrits passionnants d’un journaliste à la fois libre et curieux, proche et ennemi du pouvoir.
Et votre adresse secrète ? Un authentique ryokan au cœur de Kyoto, qui nécessite de lire le japonais pour y réserver son séjour.
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