The Good Guide
Alors que l'on rêve à nos voyages d'après-Covid, voici nos 5 restaurants favoris au cœur d'Innsbruck, autoproclamée capitale des Alpes.
Café Central, classique. Une grande et belle brasserie avec tous ses attributs classiques : colonnes de marbre, moulures au plafond, lustres en cristal et banquettes. Assidûment fréquentée pour le petit déjeuner et le déjeuner par ceux qui travaillent dans le centre-ville. Service un peu expéditif et peu cordial, mais les plats du jour, les raviolis traditionnels et les strudels valent le déplacement. Gilmstrasse 5. Tél. +43 512 5920. www.hotel-cafe-central.at
Café Munding, historique. Il faut jouer le jeu de la tradition avec cette pâtisserie‑salon de thé datant de 1803, ce qui en fait la plus ancienne du Tyrol. Restée dans son jus (en l’occurrence celui des années 50, qui semblent être la décennie de ses dernières vraies rénovations), elle vaut le détour pour ses pâtisseries, en particulier son apfelstrudel très bien fait, avec abondance de pommes et une pâte extrêmement fine qui, malheureusement, ne supporte pas de réchauffage au micro-ondes. Mieux vaut donc, et c’est dommage, ne pas le consommer chaud. Longue carte de cafés et chocolats chauds. Idéal pour le petit déjeuner.
Italien, israélien et locavore, nos restaurants préférés à Innsbruck
Die Wilderin, locavore. Ouvert en 2012 par Claudia et Michael Kogler, frère et sœur, ce restaurant est l’un des rares à revendiquer un approvisionnement local (moins de 100 km) et de saison. D’ailleurs, les noms des producteurs et artisans qui participent à la vie du restaurant sont inscrits sur un grand tableau noir. Des produits bien sourcés donc – avec un gros penchant pour la viande –, au service d’une cuisine moins classique qu’il n’y paraît. Difficile de recommander un plat en particulier tant la carte est changeante, mais cette cuisine de produits et de cœur est sans doute la plus intéressante de la ville. Seilergasse 5. Tél. +43 512 562728. www.diewilderin.at
Il Convento, italien. C’est le meilleur italien de la ville, celui qui nous rappelle que l’Italie n’est pas si loin. Une institution où ce répertoire (cuisine et vins) est parfaitement maîtrisé sur toute la gamme. Côté décor : la boîte contemporaine de la première salle donnant sur la rue n’est qu’une introduction à une suite d’espaces cernés de murs de pierres très anciens.
HaPoel, israélien. Il faut le trouver, ce petit restaurant planqué en demi‑sous‑sol devant l’université, et qui pourrait passer pour une banale cantine pour étudiants. Elle l’est aussi, mais quand même un peu plus que cela, avec une cuisine israélienne totalement dans l’air du temps, qui, avec sa fraîcheur et ses saveurs, fait du bien au pays du speckknödel, la boulette au lard. D’autant plus qu’elle est ici très bien faite ! Universitätsstrasse 18. Tél. +43 512 552743.
Pratique
• Y aller : En train : depuis Paris en TGV Lyria jusqu’à Zurich avec changement pour Innsbruck ; un peu long, mais permet de traverser les sublimes paysages des chaînes montagneuses. En avion : il y a bien un aéroport à Innsbruck, situé tout près du centre-ville, mais pas de vols directs depuis la France. Il faut passer par Francfort ou Vienne, ou prendre un vol à destination de Munich, puis prendre un bus ou une navette privée pour se rendre à destination (environ 2 heures de route).
• Se renseigner : www.austria.info/fr / www.innsbruck.info / www.tyrol.com
Lire aussi
The Good Escape : Innsbruck, le cœur battant des Alpes
Architecture, Swarovski et chiffres clés : zoom sur Innsbruck, la « capitale des Alpes »