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Créé par le jeune pilote Olivier Lombard, Hopium a dévoilé sa première berline haut-de-gamme à propulsion hydrogène, qui pourrait voir le jour en 2026.
Et si le futur de l’automobile de luxe à hydrogène s’écrivait en français ? C’est l’ambition d’Olivier Lombard, plus jeune pilote à remporter les 24H du Mans en LMP2 (2011) et ancien de chez GreenGT, laboratoire helvète spécialisé dans les piles à combustible. Il vient ainsi d’annoncer le lancement de son constructeur, Hopium, et a levé le voile sur la voiture qui inaugure la marque, Hopium Māchina.
Une berline haut-de-gamme à hydrogène fabriquée en France, capable de délivrer une puissance de 500 chevaux, parcourir 1000 km et se recharger en 3 minutes. S’il ne partage encore que des projections en 3D, Olivier Lombard compte dévoiler le premier prototype de son Hopium Māchina en juin 2021, et vise une production en série d’ici 2026.
Après avoir conquis la France, le jeune entrepreneur espère déployer Hopium en Chine, en Corée du Sud, au Japon et aux Etats-Unis. Il table sur un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros en 2030.
Des chiffres ambitieux pour Hopium, et une fiche technique impressionnante pour la Māchina, il n’en fallait pas plus pour piquer la curiosité de The Good Life…
3 questions à Olivier Lombard, fondateur d’Hopium :
The Good Life : Qu’est-ce qui vous a conduit à vous lancer dans l’automobile à hydrogène ? Quel est votre rôle dans la conception de la Māchina ?
Olivier Lombard : J’ai participé au développement de la technologie de la pile à combustible haute puissance aux côtés de l’entreprise GGT dont l’objectif est de faire concourir la première voiture de course à hydrogène lors des 24H du Mans 2024. De manière plus précise, je suis le lien direct entre les divers ingénieurs et spécialistes de la technologie pile à combustible, du powertrain, des softwares et autres, et la voiture. Mon rôle au sein d’Hopium, en plus de celui de fondateur et CEO, est d’orchestrer et de travailler main dans la main avec les ingénieurs experts dans les différents domaines de la chaîne de propulsion et de leur apporter toute mon expertise acquise depuis 7 ans.
TGL : Quels sont les éléments qui vous permettent d’avancer une telle fiche technique ?
O.L. : Nous sommes d’ores et déjà dans une phase de conception. Cela signifie que tous les paramètres nous permettant aujourd’hui d’affirmer que nous serons en mesure de réaliser une autonomie de 1000 km ainsi qu’un temps de recharge de 3 min ont été étudiés et validés en amont.
TGL : Comment allez-vous financer l’évolution d’Hopium ? Avec qui comptez-vous développer le prototype ?
O.L. : Ce sont à l’heure actuelle des investisseurs privés qui permettent de financer le projet. Par la suite, plusieurs phases de montée en puissance financière en corrélation avec le développement du véhicule sont prévues. Pour la partie développement, il existe d’ores et déjà un écosystème français et européen de fournisseurs avec lesquels des partenariats seront annoncés dans les prochains mois.
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