Horlogerie
La plus grande boutique de montres du monde accueille désormais un espace consacré aux montres de luxe d’occasion, un marché de plus en plus important.
Au 12, boulevard des Capucines, à Paris, dans un bâtiment classé monument historique, le flagship parisien de Bucherer est le plus grand magasin de montres et de bijoux du monde. L’entreprise suisse est l’un des principaux vendeurs de montres de luxe, fort de partenariats solides avec le groupe Richemont (Cartier, Panerai, Vacheron Constantin, Jaeger-LeCoultre, Piaget…) et Rolex.
Depuis quelques années, et le rachat de l’américain Tourneau en 2018, l’honorable entreprise familiale fondée en 1888 propose également des montres de luxe de seconde main. Vendues en ligne sur le site de Bucherer, elles bénéficient désormais d’écrins physiques dans les boutiques du groupe à Genève (depuis septembre 2019), Zurich et Hambourg (depuis octobre 2019) et, depuis le printemps 2020, à Paris.
Un certificat Bucherer, gage de qualité
Baptisé Bucherer Gallery, ce concept permet aux clients de la boutique de découvrir les modèles « Certified Pre-Owned » (CPO) proposés par l’enseigne. Le CPO est un certificat développé par Bucherer pour garantir la qualité de ces montres. Une fois reçue par les horlogers de la marque, la tocante passe une batterie de tests pour déterminer de son authenticité, son état et ses vices cachés. Si besoin, les experts Bucherer réparent la montre avant de signer eux-mêmes les certificats CPO. Chaque montre est garantie 2 ans.
En profitant de son portfolio de 34 boutiques en Europe, de son armée d’experts – l’entreprise compte 2400 salariés – et de sa forte présence en ligne, Bucherer compte prendre une longueur d’avance sur la concurrence en proposant un cocktail retail physique/online que la plupart des vendeurs de montres de luxe de seconde main ne peuvent se permettre, mettant l’accent sur l’un ou l’autre des canaux.
Une bonne idée de Bucherer, tant le marché des montres de collection vintage est en pleine expansion. Un succès qu’Antoine Rauïs, actionnaire exclusif de Collection’heure, expliquait ainsi à The Good Life : « Si vous achetez un nouveau modèle Jaeger‑LeCoultre à 10 000 euros et que vous le revendez quelques mois plus tard, il a perdu la moitié de son prix, alors qu’un modèle automatique en or jaune des années 80 que vous payez 3 000 euros ne vaudra jamais moins de 3 000 euros. C’est un placement de bon père de famille, moins risqué que les actions cotées en Bourse. »
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