The Good Business
Depuis six ans, le designer suédois Love Hultén s'est fait un nom avec ses créations qui mêlent électronique vintage et artisanat old school.
Alors qu’il est à l’école, il y a six ans, Love Hultén, spécialisé en design industriel et graphisme, commence à combiner travail du bois et électronique. Son projet de fin d’année est le R-Kaid-R, un concept de borne d’arcade portable et miniature en bois. De partage en partage sur internet, l’objet se retrouve à la télé américaine, dans le Tonight Show de Jimmy Fallon. Présenté sous les applaudissement des spectateurs américains, il permet au designer, basé à Göteborg, de lancer son affaire et honorer ses premières commandes.
Celui qui se définit comme un one-man studio sans véritable ambition de croissance, préfère rester « petit », pour se concentrer sur chaque commande et chaque création, et garder le contrôle sur l’intégralité de la chaîne, de l’idée à la fabrication. Rencontre (à distance), avec ce « créateur de pièces artisanales pour des clients en quête d’objets très personnels ».
5 questions à Love Hultén :
The Good Life : D’où vous vient votre passion pour les jeux vidéo rétro ?
Love Hultén : J’ai grandi avec eux, et ils constituent une grand part de ce que je suis aujourd’hui. Ainsi, la plupart de mes projets sont très personnels. C’est une passion, et c’est obligatoire : sans passion il n’y a pas de créativité.
The Good Life : Comment définissez-vous votre style ?
Love Hultén : J’imagine que tous mes travaux dégagent une vibe rétro-futuriste, et mélangent le passé et le présent. Mont but, c’est de fabriquer des objets uniques, fusionner la forme et la fonction de façon inattendue. Je puise mon inspiration dans les travaux de Dieter Rams et Jan Lööf, mais aussi dans les vieux films de science-fiction.
TGL : Quelles sont les étapes de création de l’une de vos pièces ?
L.H. : Je ne suis pas le processus typique du design produit, qui commence par une idée ou un concept. En réalité, je débute chaque projet avec une forme qui s’affine dans ma tête pendant longtemps, et j’y ajoute un concept, une histoire et une fonction plus tard.
TGL : Quelles sont vos créations favorites ?
L.H. : J’ai tendance à préférer les plus petites pièces, quelque chose à propos des tailles portables m’intrigue. Si je devais en choisir deux, je prendrais Bivalvia Syntheses et Pixel Vision.
TGL : Où en est le studio ? Quelles sont vos perspectives de développement ?
L.H. : Jusqu’ici tout va bien. Je continue de créer à petite échelle et suis capable de faire ce que je veux. Je n’échangerai pas cette liberté contre des options de développement avec des rentrées d’argent plus importantes. Je vais juste évoluer à mon rythme, continuer de fabriquer des choses et l’avenir nous dira quelles seront les prochaines étapes.
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