The Good Business
La marque de lunettes née à Barcelone enchante par ses montures « green » aux couleurs exclusives et accrocheuses. Elle se distingue aussi par sa haute qualité alliée à une fibre artistique dynamique et radicale.
En 2001, le lunetier indépendant a pris racine en Catalogne. David Pellicer a fondé cette affaire de famille sur les vestiges de l’atelier de fabrication de lunettes de son grand-père. Il lui avait notamment permis de se familiariser avec le métier en occupant tous les postes. En lançant ex-nihilo Etnia Barcelona, David Pellicer s’est intelligemment démarqué d’un marché local dominé par les coloris neutres. Il a placé ses produits haut de gamme sur le terrain de la couleur.
L’ambiance Movida perdure aujourd’hui avec près de 800 nuances exclusives, sans compter les motifs qui changent chaque saison sur les montures optiques et solaires ! Le bureau de style en interne, 20 collaborateurs, est chargé d’inventer chaque teinte de cette palette originale.
L’œil sur le monde
Les matières durables et biodégradables sont également au cœur des préoccupations de notre Catalan qui s’intéresse aussi au recyclage. Raison pour laquelle il utilise surtout l’acétate de cellulose entièrement naturelle de Mazzucchelli (Italie) associée au nec plus ultra du verre solaire signé Barberini. Enfin, si la fabrication des lunettes est réalisée jusqu’à présent dans sa propre usine en Chine, Etnia Barcelona s’apprête à ouvrir une unité près de Barcelone. Là, seront réalisées éditions spéciales et petites séries pour mieux répondre à la demande croissante. Car, depuis sa création il y a presque 20 ans, sa renommée a largement dépassé ses frontières régionales. Etnia Barcelona rayonne en effet à l’international avec 14 000 points de vente répartis dans 60 pays. En passant à Barcelone on peut d’ailleurs en profiter pour jeter un cil à son flagship, quartier El Born.
Une esthétique solaire
Les adeptes font volontiers fuiter l’info. Ces lunettes offrent une ergonomie de formes et des montures qui pèsent à peine une plume sur le nez. Ce qui les séduit aussi ? Ces quelques grammes d’acétate qui ont tout d’un véritable objet d’art.
Au-delà de son excellent coup de crayon, la marque a tissé des ponts étroits avec l’art dont elle s’inspire. Ses collaborations exceptionnelles font d’ailleurs à chaque fois le buzz. Le sulfureux photographe Nobuyoshi Araki – l’artiste qui ligote notamment ses sujets féminins -, a réalisé les images de la collection « Paris-Tokyo ». De son côté, le photojournaliste américain Steve McCurry – auteur du fascinant portrait de la jeune Afghane aux yeux vert – a shooté la saison « Wild Love Africa ». De même, les Archives Yves Klein ont autorisé Etnia Barcelona à utiliser le fameux pigment bleu tandis que la fondation Jean-Michel Basquiat a engendré des impressions issues du Street Art.
La saison 2020 s’annonce verte
En attendant les collections capsules signées par des artistes du monde de l’architecture, de la décoration et de la mode que la marque a préparé, le lunetier nous régale cet été d’une brochette de « Warriors » équipés de jolies binocles ! Jumelles et mégaphones en main, noyés dans la verdure. On distingue les mannequins grâce aux papillons accrochés à leur vêtement kaki et aux carreaux XXL cerclés de toutes les couleurs qui leur mangent le visage.
Les produits sont en verre minéral Barberini tandis que les montures vertueuses (coton ou bois) présentent une architecture très années 1970. Quant aux motifs et couleurs, ils empruntent aux plantes et oiseaux exotiques sous l’objectif de Biel Capllonch qui rend ici un hommage appuyé aux défenseurs de la Nature dans une composition qui n’est pas sans rappeler les jungles foisonnantes du Douanier Rousseau.
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