The Good Business
Pour la troisième année consécutive, The Good Life s’immisce dans la vie d’hommes de talent qui s’avèrent aussi être des supers papas. Comment jongler entre carrière et vie de famille, responsabilités professionnelles et personnelles ? Nos Good Dads se confient.
Retrouvez le jeu concours que nous avons organisé avec Stokke afin de gagner une poussette Stokke Beat et une chaise Tripp Trapp en fin d’article !
Des débuts populaires
Florent Ciccoli n’a certainement pas eu la vie qu’il s’imaginait le jour de la rentrée en fac de psychologie. A force de coups de poker et de persévérance, le tout indéniablement placé sous une bonne étoile, ce Corse d’origine s’est construit une carrière sur-mesure. Après avoir géré d’une main de fer une dizaine d’établissements trendy à Paris, il s’est récemment réinventé chef… et papa ! Toute une histoire.
Pour arrondir ses fins de mois, le jeune Florent, alors étudiant en psychologie, sert des verres dans un bar de quartier. Rapidement, il se lie d’amitié avec quelques-uns de ses compères barmen. L’idée ne tarde pas à germer d’ouvrir leur propre lieu. Il devient alors, à tout juste 25 ans, copropriétaire de son premier bar, Les Caves Populaires. Le reste s’enchaîne à vitesse grand V. Le petit groupe laisse l’opportunité à chacun d’investir dans une initiative personnelle avec le soutien des autres. En 10 ans, ce ne sont pas moins de douze adresses qui fleurissent à Paris sous l’égide de l’ « Équipe des Bars Populaires ». Un nom qui rappellera probablement des bons souvenirs aux trentenaires parisiens qui lisent ces lignes. Une folle aventure ! « A l’époque, on ne se posait pas trop de question, explique Florent. Si on avait envie d’ouvrir une salle de concert ou une cave à vin, alors on allait voir la banque, et on le faisait ! ». Une période teintée d’insouciance et de paris gagnés qui donneront au jeune Florent le goût de la création de lieux festifs et conviviaux.
L’histoire d’un chef
Il y a quatre ans, les amis prennent des directions différentes et chacun se voit devenir le patron d’un lieu. Florent Ciccoli se retrouve en charge de Bones, récemment orphelin de son chef reparti surfer sur les vagues de son Australie natale. Poussé par l’envie de créer, Florent enfile pour la première fois son tablier et barre le « B » de l’enseigne. Bones deviendra Jones et, bientôt, sa réputation ne sera plus à faire. Le jeune chef ne s’arrêtera pas là. Il ouvre rapidement un second bistrot à deux pas, le Café du Coin. Il décide alors d’en faire son terrain de jeu culinaire. Seul en cuisine, il y invente chaque jour une carte au gré des arrivages. Il assure également la préparation des plats, encore aujourd’hui. Le Café du Coin s’est vu remettre le prix du meilleur café par le guide du Fooding cette année. Une belle récompense pour cet autodidacte.
Businessman au flair bien aiguisé et chef instinctif, Florent a su profiter des opportunités qui se sont présentées à lui pour avancer dans la vie. On aurait cru le croire rassasié de challenges. Pourtant, le voilà reparti dans une nouvelle aventure avec un autre Good Dad, le chef japonais Taku Sekine. Amis de longue date, Florent répond à la proposition de Taku. Celui-ci, après avoir mené son flamboyant Dersou au firmament de la crème des restaurants gastronomiques parisiens, veut démocratiser sa cuisine auprès du grand public. Le duo dégote alors un espace inespéré dans le 19e arrondissement. Il s’agit d’une ancienne cantine chinoise dont les tenanciers déménagèrent sur un coup de tête. Ils laissèrent ainsi le propriétaire de l’immeuble impuissant, les clés en main. Un jour, en se baladant, Florent passe devant l’enseigne « A louer ». Le reste de l’histoire s’écrit aujourd’hui au Cheval d’Or.
Et la vie personnelle dans tout ça ?
Il nous le promet, Florent se ménage depuis l’arrivée du petit Maurice, il y a 18 mois. L’ancien oiseau de nuit se lève aujourd’hui avec le chant du coq… ou plutôt celui de son petit bout ! « Le changement n’a pas été difficile à gérer » raconte Florent.
Il semble en effet profiter des joies et des égards de sa paternité au jour le jour. « Le Café du Coin ne sert pas de plats le soir, je n’y suis donc pas indispensable. Ce qui est dur à admettre pour un patron. Et puis je pense qu’il était aussi l’heure pour moi de rentrer plus tôt chez moi le soir. » Une évolution de vie logique. De la même façon que se sont enchaînées ses expériences professionnelles.
Une famille bien équipée
Avec sa compagne Maud, créatrice de la marque de bijoux Zumerle, ils jonglent avec leurs emplois du temps d’entrepreneurs. Florent s’occupe de déposer Maurice à la crèche le matin, Maud le récupère le soir. « Nous sommes tous les deux notre propre boss, alors c’est plus simple de se libérer pour passer du temps avec Maurice ». Le dîner reste un rituel. Rien de plus normal pour ce papa amoureux de bonne bouffe ! Maurice aime ce moment à trois tout particulièrement.
Il se juche alors sur sa chaise « de grand », une Tripp Trapp de la marque suédoise Stokke. En hauteur, il peut déguster ses potées – cuisinées par papa le plus souvent – au rythme de ses parents, tout en profitant des discussions du moment.
Le week-end, tous au parc ! Pratique avec les Buttes Chaumont à seulement quelques encablures de la maison. Bien assis dans sa poussette, la nouvelle Stokke Beat, Maurice peut profiter de la beauté verdoyante du parc tout en babillant avec le chauffeur de son carrosse.
La Beat permet en effet à la nacelle de l’enfant de s’ajuster bien en hauteur, pour privilégier le contact avec ses parents. Même pas une secousse, la poussette étant équipée de pneus épais. Elle est idéale pour les hauts trottoirs et les chemins inconstants. Si la motivation est là, Florent pousse même Maurice jusqu’au Cheval d’Or. Il y retrouve Marlowe, le petit garçon de son associé Taku, que nous avions eu le plaisir de rencontrer l’année dernière.
Et si la future « Équipe du Cheval d’Or » était en train de se former ? L’avenir nous le dira…
Les bonnes adresses de Florian dans son quartier
– O’Divin (130 Rue de Belleville, 75020) : une épicerie avec du fait-maison (saucisses, merguez, terrines), du bien sourcé (de sublimes vins locaux, moutardes) et même une poissonnerie !
– Le Marché de la Place de Fêtes : on y va environ deux fois par semaines pour trouver de bons ingrédients locaux. Un must pour un chef !
– Le Cadoret (1 Rue Pradier, 75019) : un bar-resto-café dans la même veine que le Café du Coin, sans prétention. C’est vraiment agréable de se sentir chez soi sans avoir à rincer sa tasse…
> Retrouvez tous nos incroyables papas dans le dossier The Good Dads et plus d’informations sur la marque sur le site de Stokke.