The Good Business
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font bouger Tel-Aviv, inscrite au top 10 mondial des villes balnéaires. Passages obligés et adresses un peu plus confidentielles. Tel-Aviv ville en fête !
• Santa Katerina, Hybride. Collé à la Grande Mosquée, dans un quartier en passe de devenir l’un des spots les plus hype de la ville, ce joli petit restaurant au décor contemporain affiche toujours plein. Au comptoir ou sur la terrasse, il est conseillé de réserver longtemps à l’avance pour goûter les plats à partager, dont les plus réputés sont préparés dans le taboun, le four à pain traditionnel en argile. Le chef Tomer Agai sait comme personne moderniser les goûts du Proche-Orient et proposer une cuisine hybride qui interpelle les papilles. Ne pas manquer de goûter son fameux canard confit sur pain yéménite ou les brochettes de bœuf sur purée de fèves.
• OPA, Vegan. Une longue salle de béton lisse et de Corian gris pâle : le décor de ce restaurant végan se retire derrière le raffinement des plats. En sept services, la jeune chef Shirel Berger murmure à l’oreille des légumes et des graines qu’elle a décidé de cuisiner exclusivement à son retour des Etats-Unis, où elle s’est entraînée dans les meilleures adresses. Ici, tout est mariné, grillé, dans un ensemble de saveurs à vous faire oublier définitivement la viande.
• OCD, Spectaculaire. Ne cherchez pas le menu – et encore moins votre table – dans cet ancien atelier d’acier relooké façon loft new‑yorkais. Prenez plutôt place aux côtés d’une poignée d’heureux élus rassemblés autour d’un bar surdimensionné, et regardez Raz Rahav officier dans sa cuisine ouverte. Ce jeune chef aux allures de play‑boy va d’abord vous demander vos goûts avant d’imaginer un dîner en 9 services, sur mesure. Saveurs, textures et dressage méticuleux : chaque soir, il joue ainsi une partition unique, en totale impro. Du grand art.
• L28, Conceptuel. Ce vaste espace de bois, verre et béton, imaginé par l’architecte Kimmel Eshkolot autour d’un cube végétalisé suspendu, est un restaurant où toute la bonne société se retrouve pour le brunch du samedi, mais pas seulement. En fait, l’immeuble entier appartient à l’association Start-Up Nation Central, et se veut une « plate‑forme culinaire » cultivant l’innovation. La cuisine est dirigée par un nouveau chef local émergent qui change tous les six mois, le menu utilise uniquement des produits du cru, et une ferme urbaine a été aménagée sur le toit. Les étages abritent laboratoires et bureaux d’études liés à l’écologie. Un concept global.
• Port Said, Electrique. Eyal Shani est la rock-star des cuisiniers, juré de la version orientale de « MasterChef ». Il a l’art d’élever les produits les plus humbles, comme les fèves ou le chou-fleur, au rang de mets d’excellence. Il détient une bonne partie des restaurants branchés de Tel-Aviv et fait goûter sa cuisine à Paris, dans le Marais, chez Miznon. Ici, ce sont bien les légumes qui sont mis à l’honneur, dans un télescopage de saveurs à vous faire devenir végétarien. On craque pour le steak d’aubergine en profitant, sur la terrasse bondée, des bonnes « vibes » de la faune locale. S’attendre à faire une bonne heure de queue en fin de semaine.
• Romano, Excitant. Encore un coup magistral d’Eyal Shani ! Caché dans un immeuble historique, au fond d’une impasse, le repère est organisé sur deux niveaux. Sous la vitrine banale d’un bar de quartier se cache l’un des lieux les plus hot de la ville. En bas, le bar, associé à la station de radio Teder, où l’on peut goûter aux pizzas réinterprétées par le chef israélien et qui sortent du four au rythme de sons électros. A l’étage, le restaurant propose déjeuners et dîners plus élaborés à partir de produits locaux. Mais, surtout, la musique est bonne ! Le DJ travaille soigneusement ses sets, et venir faire un tour dans cette cour bondée chaque soir donne une bonne mesure de l’ambiance du Tel-Aviv nocturne.
• Dallal, Trendy. Au cœur du charmant quartier de Neve Tzedek, Dallal est à la fois une brasserie chic, une boulangerie, un salon de thé et la meilleure pâtisserie de la ville. Andrea Leitersdorf, sa créatrice, a chiné une grande partie du mobilier du restaurant aux puces pour l’ambiance bohème, et a confié les fourneaux au jeune chef Golan Gurfinkel, qui livre avec décontraction sa cuisine méditerranéenne faussement simple. Une cantine chic où se retrouve le tout-Tel-Aviv gourmand.
Pratique
• Se renseigner : Office National Israélien de tourisme. www.citiesbreak.com
• Formalités : passeport valable 6 mois avant la date du retour. Aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants européens. Il est possible de demander que le tampon d’Israël ne figure pas sur le passeport. La monnaie locale est le shekel (1 €=4,20 ILS). Décalage horaire : 1 h en plus.
• Y aller : avec EL AL, la compagnie israélienne. 4 vols/jour directs de Paris‑CDG, et jusqu’à 6 rotations hebdomadaires au départ de Marseille et de Nice. www.elal.fr
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