The Good Business
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font bouger Tel-Aviv, inscrite au top 10 mondial des villes balnéaires. Passages obligés et adresses un peu plus confidentielles. Tel-Aviv ville en fête !
• Hôtel Montefiore, Cosy. Dans une rue discrète à quelques pas du boulevard Rothschild, le Montefiore est l’hôtel de luxe le plus exclusif de la ville, avec seulement 12 chambres et suites, dispersées dans une ravissante demeure familiale des années 20, mélange d’architecture ottomane et d’influences Bauhaus. Au rez-de-chaussée, le bar de style colonial et le restaurant, sont en permanence pris d’assaut par les gens du cru. Chaque chambre – avec parquet, fenêtre haute et bibliothèque – est décorée par un jeune artiste israélien.
• Renoma, Tonique. On se souvient d’Enrique Rottenberg comme cinéaste dans le sillon de la nouvelle vague israélienne. Il est également le créateur de la célèbre Fábrica de Arte Cubano à La Havane, galerie d’art et club musical devenus haut lieu de la scène artistique cubaine. On le retrouve aujourd’hui sur ses terres, à Tel-Aviv, où il vient de bâtir un hôtel, une résidence de luxe et, surtout, le bar et le restaurant, points de rendez‑vous favori de la faune chic et stylée de la ville. Pour le design intérieur, Enrique Rottenberg a choisi Maurice Renoma, lui aussi personnage prolifique, aujourd’hui photographe et designer, après avoir vêtu d’une élégance intemporelle tous les dandys du Paris des années 60. Pensé comme un « Artbnb », ce boutique-hôtel, à portée de plage dans une villa des années 30, affiche un parti pris noir et blanc, comme il se doit pour un photographe. Carreaux de ciment au sol, tirages de l’artiste au mur, literie et détails raffinés à tous les étages. Le duo a réussi le tour de force de marier un hôtel intimiste avec le lieu de nuit le plus couru de la ville. L’une des adresses les plus jolies de Tel-Aviv.
• The Jaffa, Majestueux. C’est dans un ancien couvent et hôpital français du xixe siècle, dominant l’ancien port de Jaffa, qu’on trouve la dernière oeuvre de John Pawson. Avec un sens du minimalisme poussé à l’extrême, l’architecte britannique a transformé le bâtiment, organisé autour d’un patio végétalisé, en 120 chambres et suites et 30 résidences privées. La pierre pâle, les peintures mises à nu, les stucs, les vitraux, ou encore un morceau de rempart datant de l’époque des croisades répondent aux oeuvres contemporaines (Andy Warhol ou Damien Hirst) et aux canapés Pierre Paulin. La chapelle, convertie en bar, est devenue the place to be à Jaffa. Un hôtel de la griffe Luxury Collection by Marriott Hotel.
• The Norman, Chic et élégant. Inauguré il y a cinq ans, cet hôtel a été le premier à redonner ses lettres de noblesse à l’hôtellerie de luxe locale, dominée par les grands établissements de style international du front de mer. Deux résidences des années 20 du quartier chic du Bauhaus ont été réunies, jouant la carte d’un mobilier Art nouveau et d’une sophistication discrète. Le très feutré Library Bar, le restaurant type izakaya japonais sur la terrasse et le rooftop avec piscine sont des musts. Le top à Tel-Aviv !
• The Vera, Dernier-né. Draps en coton égyptien, tapis tissés main, bureaux pour travailler et jolis luminaires : les chambres tendent les bras pour une étape urbaine agréable, signée de designers locaux. Dans le lobby doucement éclairé, un long bar propose toute la journée une dégustation d’excellents vins israéliens, tandis que le jardin calme et le rooftop permettent de souffler entre deux rendez-vous.
• The Drisco, Charme. En 1866, 40 familles américaines débarquent sur les plages de Jaffa, avec du matériel agricole. Deux frères, John et George Drisco, préfèrent construire un hôtel. Aujourd’hui, après dix ans d’une restauration méticuleuse, ce joyau vient de rouvrir, mêlant styles ottoman et contemporain. Dans le restaurant richement décoré, la cuisine de Tomer Tal allie culture décontractée et subtilités de multiples méthodes de cuisson. Membre des Leading Hotels of the World.
Pratique
• Se renseigner : Office National Israélien de tourisme. www.citiesbreak.com
• Formalités : passeport valable 6 mois avant la date du retour. Aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants européens. Il est possible de demander que le tampon d’Israël ne figure pas sur le passeport. La monnaie locale est le shekel (1 €=4,20 ILS). Décalage horaire : 1 h en plus.
• Y aller : avec EL AL, la compagnie israélienne. 4 vols/jour directs de Paris‑CDG, et jusqu’à 6 rotations hebdomadaires au départ de Marseille et de Nice. www.elal.fr
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