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Le Vice-Président de SpaceX a dévoilé que la firme d’Elon Musk comptait lancer les premiers vols commerciaux de sa future navette Starship d’ici 2 ans.
Alors que la possibilité de voir les très long-courriers remplacés par des vols en navette spatiale pourrait, selon une étude de la banque suisse UBS, se concrétiser à l’horizon 2030, SpaceX a décidé de passer la seconde concernant l’économie de l’espace.
D’abord, en avril dernier, lorsque le Falcon Heavy réussissait son premier vol commercial. Puis, à la fin du mois de juin, lorsque Jonathan Hofeller, le vice-président de l’entreprise d’Elon Musk, a annoncé que la première mission commerciale du Starship était programmée pour 2021.
Une date que l’on peut prendre au sérieux. On imagine que SpaceX a retenu les leçons de ses mésaventures avec le Falcon Heavy. En effet, le premier vol, promis pour 2013, a finalement eu lieu en 2018. Sans client mais pour envoyer une Tesla dans l’espace. Depuis, l’entreprise californienne doit certainement prendre ses précautions avant d’annoncer un délai.
Plus grand, 118 mètres contre 70 pour le Falcon Heavy, plus lourd, près de 3000 tonnes de plus, le Starship et son lanceur Super Heavy permettront de mettre en orbite 20 tonnes de matériel. La navette est également destinée aux futurs vols habités vers mars. Elle servira également au tourisme spatial autour de la lune. Prix du billet ? 50 millions de dollars.
Mais pour le moment, les premiers clients du Starship seront des entreprises de communication qui souhaitent mettre des satellites en orbite. Hofeller a annoncé qu’il en était au stade de la prospection avec trois firmes potentiellement intéressées. Pour le premier voyage d’un « particulier », le milliardaire japonais Yusaku Maezawa, il faudra attendre 2023.
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