The Good Business
The Good Life aime vous partager ses plus jolies découvertes. Floyd en fait partie. Cette (très) jeune marque de bagages vient de se lancer avec une ligne directrice étonnante : fusionner le skateboard de Venice Beach et la valise. L’esthétique au service du fun et vice versa.
Floyd, c’est l’histoire de deux ados allemands qui fantasment la Californie via la télévision et leurs magazines de skate. La scène se déroule dans les années 70. Bernd Georgi et Horst Kern ont une douzaine d’années chacun. Ils sont amis depuis toujours et rêvassent devant les scènes de jeunes gens bronzés et péroxydés qui rident les piscines vides de Venice Beach.
Le temps passe. Ils montent ensemble une petite entreprise et fabriquent des bagages pour des grands groupes. Ce sera leur activité principale pendant 25 ans. Ils pensent alors, dès 2016, à se lancer eux-mêmes, avec leur propre marque, sur le marché de la valise qu’ils ont eu le temps d’analyser pendant un quart de siècle.
En avril 2019 leur projet se concrétise avec le lancement de Floyd. Dans cette marque, ils mettent tout leur imaginaire cali-skate-seventies. Résultat ? Des bagages colorés, une typo originale et, surtout, des roues en polyuréthane translucide interchangeables, comme celles qui équipaient les planches de leurs idoles d’antan.
Mais il ne s’agit pas que d’esthétique. La coque de la valise est en polycarbonate Makrolon, ultrarobuste, et Floyd a même développé son propre nylon orange très résistant pour couvrir l’intérieur de ses bagages. La poignée est en aluminium, comme le verrou.
C’est bon signe : sans dépenser un sou dans le marketing, Georgi et Kern arrivent déjà à faire parler de leur marque un peu partout dans le monde. Jusqu’à The Good Life…
Du tac au tac avec ≠≠≠≠≠, co-fondateur de Floyd :
The Good Life : Pourquoi ce nom ?
Bernd Georgi : Mon album favori est Wish You Where Here de Pink Floyd. J’ai toujours aimé le nom Floyd. Et Horst aussi.
TGL : Quel est l’ADN de la marque ?
B.G. : Rendre son « mojo » au voyage moderne !
TGL : Le marché du bagage est saturé. Qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence ?
B.G. : Floyd n’est pas qu’un bagage, c’est une attitude. Quand vous regardez nos valises, vous sentez déjà que c’est différent : le visuel, les roues, les couleurs, l’intérieur… Contrairement à de nombreuses autres marques du marché, l’achat d’une Floyd se fera à l’émotion.
TGL : Quel est votre client type ?
B.G. : Il a confiance en lui, il est positif, authentique et il a le sens du style.
« De nouveaux modèles, plus de couleurs et une collection d’accessoires »
TGL : Quelle stratégie retail allez-vous développer ?
B.G. : Principalement de la vente en ligne, avec une poignée de revendeurs par pays. Nous n’allons pas ouvrir de boutiques physiques Floyd, peut-être un pop-up store de temps en temps.
TGL : Floyd, c’est une affaire de famille…
B.G. : En effet ! D’abord, nous avons conservé les salariés qui travaillaient pour notre autre entreprise, neuf titulaires et deux freelances. Puis ma fille nous a rejoint, après avoir travaillé plusieurs années dans le textile. Enfin, mon fils Lorenz, qui termine des études de design industriel à Milan, s’occupe de nos réseaux sociaux et du design de nos stickers.
TGL : Même si vous venez tout juste de lancer la marque, vous avez forcément déjà pensé à la suite…
B.G. : Nous allons créer de nouveaux modèles, plus grands et plus petits, ajouter plus de couleurs et lancer une collection d’accessoires, dont les stickers justement. Ensuite, nous planchons déjà sur une collection de sacs, dans le même esprit que nos valises.
→ www.floyd.one
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