The Good Business
La Ville de Paris, le Pavillon de l’Arsenal, la Caisse des dépôts et MINI se sont associés pour créer la plate-forme FAIRE. En soutenant des projets innovants et plein de bon sens, ils participent à l’amélioration de la qualité de vie dans les grandes métropoles.
Un appel à projets qui tient ses promesses
Climat, nouvelles technologies, mobilité, détérioration du lien social… Autant de défis que les plus grandes villes du monde doivent relever, après des décennies de bétonisation et de course en avant pour se développer. Depuis 2017, la plate-forme FAIRE – créée par le Pavillon de l’Arsenal et la Ville de Paris, en collaboration avec MINI – met en avant, teste et finance des projets qu’elle sélectionne pour leur caractère innovant et l’urgence des besoins auxquels ils répondent.
Chaque année, des architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs et designers sont appelés à partager leurs idées. Vingt-cinq de ces projets ont déjà été « accélérés », et 16 ont été expérimentés ou sont en cours d’expérimentation. C’est le cas, entre autres, de l’Ilot vert, imaginé par Romain de Santis, Sophie Picoty et Axel de Stampa : une structure flottante végétalisée et alimentée par des panneaux solaires, fabriquée à partir des déchets récoltés dans la Seine et dans les canaux.
Ou encore de ZEF, du mobilier de bureau qui permet d’économiser 60 % de chauffage et 30 % de climatisation, dont le premier prototype – conçu par le designer Jean-Sébastien Lagrange et l’architecte Raphaël Ménard et soutenu par EDF – sera présenté en juillet au Pavillon de l’Arsenal.
Le constructeur MINI, lui, accompagne FAIRE depuis le début. Un partenariat qui coule de source pour Pierre Jalady, le directeur de MINI France : « Comprendre la ville dans sa globalité, appréhender les besoins de la vie urbaine d’aujourd’hui et les enjeux de demain est au cœur de notre réflexion. »
Les trois coups de cœur MINI parmi les lauréats 2018
Aéro-Seine
Ce projet, porté par la designer Isabelle Daëron et le bureau d’études Ogi, propose d’utiliser le réseau d’eau non potable de la capitale. Ce dernier puise dans la Seine et le canal de l’Ourcq pour arroser les espaces verts et nettoyer la chaussée. Aéro‑Seine, relié à ce réseau, favorise le contact entre l’eau et l’air pour rafraîchir Paris, ville généralement beaucoup plus chaude que le reste de la région. La première « flaque climatique » sera installée cet été rue Blanchard, dans le 20e arrondissement.
Réservoir d’eau de façade
Ou le retour du bon sens paysan au cœur de Paris. Les designers de Faltazi veulent remplacer les gouttières qui rejettent directement l’eau de pluie dans les égouts par des réservoirs qui permettent de la réutiliser pour l’arrosage et la végétalisation des alentours. L’expérimentation aura lieu cet été, rue Louis-Blanc, dans le 10e arrondissement.
OurHub
Cette start-up danoise a l’ambition de faire « matcher » les Parisiens en installant des boîtes qui pourront contenir des boules de pétanque, des ballons de basket ou des raquettes de ping-pong. Le tout relié à une application qui permettra aux utilisateurs d’improviser des parties entre eux. Trois prototypes seront installés dans les 4e et 13e arrondissements, cet été.
La session 2019 est ouverte. Architectes et étudiants d’écoles nationales supérieures ont eu jusqu’au 10 juin pour déposer leur projet. Les lauréats seront dévoilés le 3 juillet au Pavillon de l’Arsenal.
> A suivre sur le site de MINI.