The Good Business
La ville de Genève regorge de bonnes adresses. D'adresses iconiques en nouveaux lieux bouillonnants, voici nos meilleurs spots.
Les hôtels de TGL à Genève
• Hôtel de la Paix-Ritz Carlton, historique. Ne demandez pas à un Genevois où se trouve le Ritz Carlton. Il ne le sait probablement pas. En revanche, il sait très bien où se situe l’Hôtel de la Paix, car c’est l’un des plus célèbres de la ville, de ceux qui font partie de la collection de 5‑étoiles qui longent le lac. En 2017, au terme de deux années de rénovation, l’Hôtel de la Paix est devenu le Ritz Carlton, le premier établissement suisse de la marque. Les 74 chambres sont réparties dans deux bâtiments et presque toutes jouissent d’une vue pleine ou partielle sur le lac. Elles sont aménagées dans un style résidentiel, et leurs couleurs s’inspirent de la nature environnante : camaïeu de blanc, de bleu et de gris, avec des textures riches et tous les attributs inhérents à l’hôtellerie de luxe. Mentions spéciales pour le service et l’accueil, pour la boutique du chocolatier Philippe Pascoët, et pour le bar et le restaurant Fiskebar.
• Cour des Augustins, discret. C’est un petit 4-étoiles discrètement caché dans une rue étroite, à une poignée de minutes à pied de la vieille ville. Son design date un peu – style boutique‑hôtel des années 2000 avec une touche africaine en plus –, mais ses chambres offrent de l’espace, même les plus petites. On y trouve aussi des appartements tout équipés pour les longs séjours. Service de petit déjeuner seulement et, en room-service, les plats du Café Jules Verne situé juste en face. 15, rue Jean-Violette. Tél. +41 22 322 21 00. www.lacourdesaugustins.com
• Hotel Rotary Geneva MGallery by Sofitel, cosy. A mi-chemin entre la gare et le lac (c’est-à-dire à trois minutes de marche de l’une et de l’autre), le Rotary est un choix judicieux pour qui ne cherche pas un 5-étoiles. La rénovation datant de 2015 est tout à fait dans l’esprit de cette marque du groupe Accor. Un style British renforcé par la présence de nombreuses antiquités. Un caractère classique qui se retrouve également dans les chambres, agréables et joliment décorées. Seul bémol : des salles de bains un peu étriquées.
• La Réserve, resort. La Réserve est un lieu mythique, adoré des Genevois qui le citent souvent comme étant leur hôtel préféré. Des habitués qui le fréquentent pour son spa impressionnant, pour un verre au bar, pour son restaurant chinois étoilé, mais surtout, en été, pour son immense espace extérieur avec un accès au lac (en empruntant un petit tunnel). Car plus qu’un hôtel, La Réserve est un resort axé sur le sport et le bien-être. Luxueux, certes, mais décontracté, et conçu dans l’esprit d’un club s’adressant à tous les âges. Dans un décor de lodge africain revisité par Jacques Garcia, il y en a ici pour tout le monde : enfants, sportifs, curistes, gastronomes… et on pourrait y passer sans problème quelques jours sans jamais en sortir. 301, route de Lausanne, Bellevue. Tél. +41 22 959 59 59. www.lareserve.ch
• 9 Hôtel Paquis, casual. Genève a ceci d’étonnant que, d’une rue à l’autre, l’ambiance change du tout au tout, et c’est encore plus vrai sur la rive droite du lac où, en quelques minutes, on passe des grands hôtels du quai du Mont-Blanc à la rue de Berne, chaude et cosmopolite. Un obstacle d’autant plus facilement franchissable que cet hôtel est tout neuf (ouvert à l’été 2018) et qu’il offre des espaces agréables : un vaste lobby‑lounge avec bar, un coin pour le petit déjeuner (pas de restaurant), une piscine en sous-sol et des chambres astucieusement aménagées, et toutes équipées d’une kitchenette.
Les tables de TGL à Genève
• Fiskebar, nordique. Certainement l’une des tables les plus créatives de Genève. C’est dans un esprit nordique qu’a été conçu ce restaurant mené de main de maître par son directeur, Pierre Lelièvre. En cuisine, un jeune chef français, Benjamin Breton, qui interprète la simplicité scandinave avec vivacité. Fraîcheur, acidité, amertume, les goûts sont incisifs et les accords, précis : maquereau, chou-fleur et hibiscus ; ris de veau, cardon et réglisse. En préambule ou en conclusion, le bar adjacent propose une mixologie dans la même veine scandinave.
• Alma, latino. Genève n’échappe pas à la déferlante péruvienne. Elle a son restaurant consacré aux piscos sour et autres spécialités latino‑américaines servies dans une ambiance festive et colorée. Déclinaison de ceviches (clasico, nikkei, veggie…) tout à fait honorables, et brochettes de poulet (moins convaincantes). Une étape devenue incontournable dans cette rue qui concentre à elle seule toute l’énergie du quartier des Eaux-Vives. 6, rue Henri-Blanvalet. Tél. +41 22 736 31 48. www.alma-geneve.com
• Le Cinquième Jour, éthique. Douze places autour d’un comptoir en fer à cheval avec vue directe sur la cuisine, voilà pour l’espace. Des produits de saison locaux – moins de 300 km –, travaillés sans chichi, voilà pour la cuisine signée Walter El Nagar, chef italien qui a déjà à son actif de jolis succès à Genève. Mais ce n’est pas tout. Ici, le cinquième jour – le samedi –, la salle est réservée à des personnes démunies qui font l’expérience du restaurant gratuitement. Voilà pour le concept, qui conjugue gastronomie et solidarité. Réservation sur le site Internet.
• Café du Centre, brasserie. Voilà l’adresse qui résout le casse-tête d’un dimanche à Genève qui, ce jour-là, est un peu ville morte. Le Café du Centre est une belle brasserie, qui n’est pas fréquentée que par des touristes. La carte est traditionnelle, mais alléchante : plateaux de fruits de mer, marée et viandes. Avec tout de même quelques efforts créatifs, comme le filet de bar rôti « soupe miso ». Les prix sont un peu hors sol, mais c’est la norme à Genève… 5, place du Molard. Tél. +41 22 311 85 86. www.cafeducentre.ch
• Café des Négociants, bistrot. C’est un grand classique de Carouge, petite ville bon chic bon genre adjacente à Genève. Le chef Philippe Chevrier, à la tête d’un petit empire gastronomique genevois, a repris le Café des Négociants en 2009, et y décline un répertoire de bistrot parfaitement interprété. Délicieuses joues de cochon braisées au vin rouge avec une polenta crémeuse au parmesan, à accompagner d’un verre de gamaret, cépage propre à la région du lac Léman, né dans les années 70 d’un croisement de gamay et de reichensteiner.
