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Avant l'ouverture des portes de plusieurs institutions LVMH au public, The Good Life a pu visiter l'Hôtel du Marc et le site de production de Veuve Clicquot.
A l’occasion des journées particulières LVMH, le groupe ouvre certains sites de ses marques au public. Parmi eux, la Cour d’honneur, le vignoble de Verzy, l’Hôtel du Marc et le site de production Veuve Clicquot à Reims. Ce sont ces deux derniers que The Good Life a visité, en avant-première.
D’abord, l’Hôtel du Marc, ancienne propriété d’Édouard Werlé, associé de Madame Clicquot. Après quatre ans de travaux, cette battisse massive a été reconvertie en 2011 en lieu de réception des invités, investisseurs et clients importants de la marque. Dès l’entrée, on y trouve une porte dérobée couverte de miroirs dépolis, un lustre immense et une rampe d’escalier signée Pablo Reinoso. Le tout mis en scène par l’architecte d’intérieur Bruno Moinard.
La pièce suivante, un petit salon/bibliothèque, regorge d’objets amusants reprenant le jaune de Veuve Clicquot, d’un skateboard à une autruche empaillée à qui l’on a greffé une selle et des lunettes d’aviateur. Trône, plus sérieux, face au bureau, un ensemble miroir-console par Hervé van der Straeten.
Le grand salon, en enfilade, est l’occasion de s’arrêter quelques instants pour déguster un Extra Brut Extra Old, dernière création de la maison, issu d’un assemblage de vins de réserve dont le plus ancien est de 1988. Verre à la main, on remarque sur le mur une création de Yayoi Kusama. L’artiste japonaise a réalisé, sur commande, une œuvre où elle revisite le portrait le plus célèbre de la Veuve en le maquillant des pois qui sont sa signature.
Après un bref passage par le bar/piste de danse avec son babyfoot aux couleurs de la marque et ses 300 bouteilles au mur, direction le sous-sol. Une petite cave qui ne sert que pour des dégustations très occasionnelles et fait partie de la mise en scène censée immerger le visiteur dans l’histoire de la maison. Et ça marche !
La mise en scène, toujours, au moment de passer à table. Les portes de la salle à manger s’ouvrent, on entend « Madame est servie », et les créations du chef Christophe Pannetier s’enchaînent, toutes accompagnées de bulles différentes. Vintage Brut pour le lieu jaune, Vintage rosé pour la caille et un excellent Demi-sec pour le dessert.
Si les arômes sont différents, de la fleur blanche au cuir, certains se retrouvent dans toutes les bouteilles. Les fruits croquants, murs, l’abricot surtout, sont des fragrances caractéristiques des vins Veuve Clicquot. Clin d’œil involontaire de la terre au propriétaire de l’Hôtel du Marc, construit sur un ancien verger ?
Hôtel particulier du Marc
12 Rue du Temple, Reims
Un site ouvert au public pour la première fois
Toujours à Reims, c’est sur le site de production de Veuve Clicquot que la visite se poursuit. Ce saint des saints, qui abrite les bureaux, les cuves et les salles de dégustation, sera, pendant les journées particulières, ouvert au public pour la première fois. Un mystère qui attire : toutes les visites sont complètes et on attend 600 visiteurs.
Huit œnologues, dont le chef de cave Dominique Demarville, dirigeront des expériences olfactives et visuelles d’une quarantaine de minutes sur le thème de l’assemblage, à l’occasion des 200 ans du premier champagne rosé de la marque. S’il n’y aura pas de dégustation pour d’évidentes raisons logistiques, les chanceux qui ont réservé en avance pourront assister à une masterclass sur le terrain – là où les œnologues préparent les mélanges – pour comprendre la complexité d’un assemblage afin d’obtenir un Carte Jaune, l’un des best-sellers de Veuve Clicquot.
Privilège ultime, avant de quitter la Champagne, un verre de vin de réserve de 1996, l’un des 450 utilisés pour le Carte Jaune, le plus vieux pinot noir de la maison jaune.
www.lvmh.fr/lesjourneesparticulieres
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