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Compétitions de vitesse, d’endurance ou rallyes, où concourent des merveilles technologiques ou d’élégantes voitures anciennes, certaines courses ont marqué, et marquent encore, l’histoire de l’automobile. Deuxième épisode, les 24 Heures du Mans.
Les 24 Heures du Mans ? Du sang, de la sueur et des larmes. Cette folie atteint même les people, dont Patrick Dempsey (au volant) et Brad Pitt (donnant le top départ). Avant eux, Steve McQueen tournait en 1970 le film Le Mans, tandis que Paul Newman arrivait second en 1979.
Certains se souviennent des voitures en épi sur la grille de départ et des pilotes qui couraient les rejoindre. Un folklore remplacé, après 1969, quand Jacky Ickx, sans se presser, laisse filer ses concurrents et gagne l’épreuve.
Ouvert en 1923, ce qui ressemble au dernier cercle de l’enfer a lieu sur la piste la plus longue du monde (13,626 km actuellement). La nuit, aucun éclairage, d’où le choix du mois de juin afin de profiter de sa lumière. Il en faut donc du courage pour foncer sur ce tracé qui s’efface d’un coup devant la ligne droite des Hunaudières, héritage romain que Monsieur Tout-le-Monde emprunte chaque jour.
5,4 km de route que les pilotes, eux, passent pied au plancher (350 km/h). Course de vitesse et d’endurance dans le vacarme des cylindrées, d’où s’échappent des étincelles dans la nuit, les 24 Heures du Mans sont aussi un labo 24 heures chrono qui a produit le frein à disque, les antibrouillards, l’essuie-glace, la bande blanche réfléchissante ou la clim, passée du cockpit à nos berlines…
VIDEO : Retour sur les 24 Heures du Mans, la course folle !