The Good Business
Fondée en Allemagne en 2014 par trois jeunes entrepreneurs, unu commercialise des scooters écolos et lookés pour citadins soucieux de leur style autant que de l’environnement.
Alors qu’ils faisaient tous les trois leurs études en Asie, les Allemands Pascal Blum et Elias Atahi, avec le Français Mathieu Caudal, ont eu l’idée de créer une start-up dans le domaine du scooter électrique. Ce sera chose faite en 2014 avec la fondation de unu à Berlin. La jeune entreprise se développe très vite, devient même l’un des leaders du marché en Allemagne, Suisse et Autriche. Depuis ce printemps, les bécanes pop des trois jeunes entrepreneurs se retrouvent sur les routes françaises et néerlandaises. Le début d’une expansion à l’international ?
Le secret d’ unu ?
Des scooters aux looks vintage, aux motorisations équivalentes de celles des 50 cm3, des couleurs tendance, une batterie d’une autonomie de 50 kilomètres et un moteur Bosch. Il est possible de réserver un essai sur le site du constructeur et les petits deux-roues séduisent très vite. Selon Pascal Blum, « chaque troisième personne qui s’assoit sur ce modèle finit par craquer et se l’offrir ». Moins cher qu’une Vespa, plus écolo, facile à charger et plus économique, unu touche dans le mille une cible de citadins soucieux de leur style autant que de l’environnement.
Ce qui séduit aussi les clients unu est le modèle de distribution. La marque fonctionne comme un pure player. Le futur propriétaire choisit son scooter sur le site, il le personnalise (couleur de la carrosserie, de la selle, de la motorisation – 1000w, 2000w ou 3000w -) et il le reçoit sur le pas de la porte une ou deux semaines plus tard, comme n’importe quel achat internet. Le temps de s’installer sur les marchés hollandais et français, et unu devrait s’attaquer au reste de l’Europe. Une belle réussite qui plaît forcément chez The Good Life !
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