Horlogerie
Contrebalançant l'urbanisation galopante, balcons, terrasses, parcs ou jardins – qu'ils soient publics ou privés – représentent une vraie bouffée d'oxygène et placent le mobilier outdoor sous le feu des projecteurs.
Aujourd’hui, plus de 50 % de la population mondiale vit en zone urbaine contre 30 % dans les années 50. Selon les Nations unies, ce pourcentage devrait atteindre 60 % en 2030. Cet exode rural va de pair avec de nouvelles façons d’habiter la ville, portées par les urbanistes, architectes, paysagistes et designers. Pour tous ces défricheurs, l’enjeu est de taille – et de santé publique ! –, puisqu’il s’agit d’hybrider le plus intimement possible la nature au cœur des métropoles et de susciter de nouveaux rituels de plein air auprès de leurs habitants.
Après avoir livré deux tours Bosco Verticale (« forêt verticale ») avec façades végétalisées – ce qui correspond à un hectare d’arbres, d’arbustes et de plantes – dans le quartier d’affaires de Porta Nuova, à Milan, l’architecte italien Stefano Boeri (@stefano_boeri) s’apprête à en construire deux autres à Nankin, en Chine. De son côté, Paris projette de végétaliser 100 hectares de toitures d’ici à 2020, tandis qu’à New York la fièvre de l’urban farming colonise le moindre toit-terrasse ou terrain en friche… pour le plus grand bonheur des bobos ! A Jakobsberg, dans la banlieue de Stockholm, le futur projet de développement immobilier Kalejdohill vient, sous l’impulsion de l’artiste et architecte gréconorvégien Andreas Angelidakis, de commissionner dix designers internationaux – dont Max Lamb, Jonathan Olivares, Philippe Malouin ou Luca Cipelletti. L’objectif ? Imaginer dix Superbenches qui seront installés dans le parc Kvarnbacken bien avant que le chantier commence, afin d’inviter le voisinage à venir coïnventer l’avenir du site. On rêverait de voir se dupliquer cette initiative éminemment citoyenne – bien qu’émanant d’investisseurs privés…
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