The Good Business
Hôtels, restaurants, concept stores, bars… Rome regorge de lieux atypiques et branchés, voici les préférés de The Good Life, pour savourer au mieux la dolce vita.
Les Good Beds de The Good Life à Rome
- Notre N°1 : Hotel de Russie, irrésistiblement historique
Particulièrement apprécié par Picasso pendant ses séjours romains, l’hôtel appartient aujourd’hui au groupe Rocco Forte Hotels (dont on attend avec impatience une deuxième ouverture en ville, prévue pour 2018). 88 chambres, 33 suites et un spa, stratégiquement situés entre Piazza del Popolo et les marches incontournables de Piazza di Spagna. Son jardin historique est une extension presque naturelle, mais secrète, du parc Villa Borghese, tout proche. Les foodaholic trouveront leur bonheur dans la cuisine du chef Fulvio Pierangelini, aux fourneaux du restaurant « Le Jardin de Russie » depuis 2009. Puis ils poursuivront avec un spritz royal dans le patio… Rien d’étonnant donc si, il y a cent ans déjà, Jean Cocteau définissait cet hôtel de « paradis sur terre ». Avec son style recherché au design moderne, tout en respectant l’architecture originelle du bâtiment, l’Hôtel de Russie a enchanté The Good Life aussi !
Hotel de Russie
Via del Babuino, 9
Tél. +39 06 328881
www.roccofortehotels.com
- Quoi d’autre ?
Un ancien palace habité par les nobles de la famille Malaspina à la fin du XIXe siècle est aujourd’hui reconverti en hôtel de luxe qui mise sur l’hédonisme. Des lustres en cristal qui viennent du Plaza Hotel de New York, des tissus damassés et des stucs élégants : l’architecte Antonio Girardi a fait du Palazzo Dama l’un des hôtels cultes en centre ville, avec piscine entourée par des oliviers, bien entendu ! On laisse l’héritage Art Nouveau pour des lignes contemporaines et très colorées au boutique hotel JK Palace, mises à l’honneur dans une petite trentaine de chambres ainsi que sur la terrasse rooftop. Un tête à tête romantique ? Dans ce cas, l’endroit idéal est le Piazza di Spagna 9, une guest house avec six chambres à peine. Déco soignée et mobilier design que l’on peut aussi acheter, comme si on était dans une galerie.
Pratique
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Les tables de The Good Life à Rome
- Notre N°1 : Pianostrada, de bouche à oreille
Paola Colucci est une femme entreprenante qui après avoir travaillé pendant 28 ans dans la finance, décide de se consacrer à sa passion la plus grande, la cuisine. Avec une amie, Chiara Migliocchetti, son associée qui la côtoie en salle et ses deux filles, elles se lancent toutes dans une aventure pétillante qui met le street food de qualité à l’honneur. Un petit local ouvre à Trastevere au printemps 2016. Tout se passe de bouche à oreille, les queues sur le trottoir se multiplient et très vite les quatre femmes déménagent dans un plus grand espace, inauguré en novembre dernier. Un ancien bar à cocktail à l’accueil, une cuisine-laboratoire ouverte, un patio vert au fond du local : elles travaillent dans une ambiance chaleureuse, pour défourner de la focaccia garnie au jambon de Parme, ricotta fumée et miel, du matin jusqu’au soir. Une fois assis, la carte se fait plus recherchée : raviolis aux anchois et burrata, calamars farcis et pour terminer en douceur le tiramisù fait maison. Che delizia !
Pianostrada Laboratorio Di Cucina
Via delle Zoccolette, 22
Tél. +39 06 8957 2296
- Quoi d’autre ?
Un mix de saveurs et cultures à expérimenter dans un restaurant très design avec terrasse dans le quartier de Testaccio, ouvert en juillet dernier. Le Madre a deux cœurs, un italien et un latino-américain… alors, pizza gourmet à la levure « mère » ou cheviche ? Puis, sur les rives du Tibre, le chef Daniele Usai fait d’un ancien chantier nautique son QG : Il Tino, où il s’amuse avec une cuisine contemporaine qu’il accompagne d’une sélection de vins exhaustive. En ce moment à la carte : raviolis au manioc, pomme verte, amaretti et œufs d’hareng. Mais attention, le menu se renouvelle très rapidement ! Et pour une vrai expérience de gastronomie régionale Da Francesco est une osteria incontournable dans la piazza del Fico : la dolce vita depuis 1957.
Un verre à Rome ?
- Notre N°1 : Salotto 42, un must de la movida capitoline
Luminaires Art déco, fauteuils années 50, des magazines et livres d’art à feuilleter dans une ambiance intime et chic. Ici on a presque l’impression de se retrouver dans le salotto (salon) d’un ami cher. Voici, juste en face du temple d’Adrien, en plein centre historique, un lounge bar plutôt recherché. Et ce n’est pas tout. Le Salotto 42 ouvre ses portes bien avant l’heure de la movida, avec des riches petits déj le matin. Il se transforme en café littéraire à l’heure du thé, puis il réchauffe ses avenants prêts à faire la fête avec un aperitivo à base de finger food et charcuteries pendant l’happy hour. Le brunch y est, bien entendu, servi le weekend. Des rencontres mondaines et cosmopolites sont donc garanties à tout moment de la journée : jeunes businessmen, artistes étrangers et Romains habitués. Tout le monde veut y être.
Salotto 42
Piazza di Pietra, 42
Tél. +39 06 678 5804
- Quoi d’autre ?
Coropuna est un volcan andin à plus de 6000 m d’altitude, mais aussi le seul place to be à Rome pour les amateurs de la culture nippo-péruvienne. Cocktails à gogo dans ce tiki bar (mais aussi restaurant, le premier à servir des repas nikkei en ville) à base de pisco ou saké. Le coup de cœur de The Good Life ? Le Koka Stinger, saké délicat aromatisé à la cannelle et à la menthe. Au Chorus Café ambiance sophistiquée et cocktails à tomber par terre signés par Massimo D’Addezio, maître mixologue –ou mélangeologist comme il aime se définir–de la ville éternelle. Et pour conclure, un endroit bien caché : The Jerry Thomas Speakeasy, juste une sonnette et un mot d’ordre à annoncer pour rentrer. On y déguste des cocktails à base de liqueurs italiens presque oubliés, tels que le maraschino ou le vermouth italien dont l’histoire est décrite avec précision sur le menu. Attention, c’est le favori des stars et la réservation est indispensable !
Shopping à Rome
- Notre N°1 : Degli Effetti, mode avant-gardiste
En 1979, le visionnaire Massimo degli Effetti convertissait la petite draperie familiale en boutique de mode homme. Une recherche obstinée pour le détail et la volonté de suggérer un style : avant les fashionistas, à l’époque encore peu en vogue, sa sélection de marques avant-gardistes attirait l’attention dans le milieu des arts (l’artiste Alighiero Boetti ou le critique d’art Achille Bonito Oliva). Aujourd’hui, c’est ici que l’on retrouve des pièces à la géométrie folle de Neil Barrett, Ann Demeulemeester, Rick Owens, Haider Ackermann, ou Dries Van Noten. Eh oui, comme tient à le préciser son fondateur : la frontière ente mode et art est presque imperceptible. Une boutique femme a aussi ouvert à côté, sur la place Capranica.
Degli Effetti
Piazza Capranica, 79
Tél. +39 06 6791650
www.deglieffetti.eu
- Quoi d’autre ?
A Rome on retrouve aussi de l’artisanat sur mesure comme dans l’atelier Gaetano Aloisio. Ici, M. Gaetano lui-même accueille personnellement financiers, politiciens et businessmen pour concevoir des costumes confectionnés à la main par une équipe diligente de 35 couturiers. On reste sur l’artisanat haut de gamme, un peu plus loin dans la rue Francesco Crispi, chez le cordonnier depuis 4 générations, Marini Calzature. Armez-vous de patience, il faudra compter au moins trois mois, et plusieurs essayages, avant de pouvoir rentrer avec sa paire de chaussures en cuir faite main. 2500 € minimum, un sacré budget mais il en vaudra la peine ! Et si vous êtes plutôt flagshipstore avec restaurant japonais branché annexe, alors une étape au Palazzo Fendi, est obligée.